Prince-Arthur
Je parle d'histoires qui commencent
Là où certains laisseront leur sang
Là où les jeunes deviennent trop grands
Et les paroles figent le temps
Elle sortait d'une guerre familiale
Réduite à ne plus avoir mal
Assise sur la même tard le soir
Elle vit enfin son prince en noir
Il n'avait qu'à lancer un regard
Pour qu'il ne soit trop tard
Et elle n'attendait rien
Couvert de cuir, les yeux levés au ciel
Il s'approcha d'elle
Et lui tendit la main
Cette fausse promesse d'être là jusqu'à la fin...
Ils devinrent l'envie des enviables
Comme Serge et Jane en moins banal
A faire l'amour en s'engueulant
En pleurant de rire et pourtant
Les mois passèrent, elle s'enfonçait
Alors que lui disparaissait
Les yeux dans l'eau, les dents serrées
L'eau de la vie qu'elle a laissé
Pour lui elle aurait affronté le vide
Qui la rongeait depuis
Qu'elle laissait ses secrets
Au coeur d'un homme rongé par tous ses vices
Qui l'aurait à jamais
Et elle le savait bien
Que ses promesses auraient un jour une fin