Angélus
Je te salue seigneur, du fond de l'inutile
À travers la tendresse de mes cauchemars d'enfant
Le calme désespoir, de mon bonheur tranquille
Et la sérénité de mon joyeux néant
Et je m'en vais ce soir, paisible et silencieux
Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux
Oui je m'en vais ce soir, paisible et silencieux
Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux
Oui je m'en vais ce soir
Pendant que mes ennemis amnistient leur conscience
Que mes anciens amis font tomber leur sentence
Les citoyens frigides tremblent dans leur cervelle
Quand les clochards lucides retournent à leur poubelle
Et je m'en vais ce soir, paisible et silencieux
Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux
Oui je m'en vais ce soir, paisible et silencieux
Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux
Oui je m'en vais ce soir
Je te salue seigneur, du fond de tes abîmes
De tes clochers trompeurs, de tes églises vides
Je suis ton cœur blessé, le fruit de ta déprime
Je suis ton assassin, je suis ton déicide
Et je m'en vais ce soir, paisible et silencieux
Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux
Oui je m'en vais ce soir, paisible et silencieux
Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux
Oui je m'en vais ce soir
Oui je m'en vais ce soir
Oui je m'en vais ce soir