Quand ils rentraient chez eux... [Remix]
Condamné pour un délit de sale gueule
Célibataire endurci dans le deux pièces d'un immeuble
Enfance de fils unique, grandir sans frère ni sœur
Père succomba, Mère ne supportait plus d'être veuve
Beau-père alcoolique, placement en famille d'accueil
Dans la cour de récrée, toujours de ceux qui restaient seuls
Sans chagrin d'amour, vibration d'un premier flirt
Goût du baiser, odeur parfum d'une amoureuse
On se sent seul dans le même cas on est si nombreux
Isolés les uns des autres, on communique peu
Eux quand ils rentraient chez eux, le regard amoureux
Tout pouvait s'écrouler autour d'eux
On se sent seul en même temps de plus en plus nombreux
Pas besoin de grand-chose pour se sentir heureux
Mais on se fait déjà trop vieux à beau fermer les yeux
Espérant qu'un jour tout ira mieux
Comme ces instants où je rêvais de voir la ville en feu
cprès altercation avec tous ces hommes en bleu
Question de respect, on mettait notre parole en jeu
Brisant les clichés de gars venus d'un quartier dangereux
Quand ils rentraient chez eux, je trônais comme un roi sur mes bancs
c forcer l'entrée de tant de soirées dansantes
Le hip-hop, ouais, c'est ça qu'on avait dans le sang
cutour de moi, peu de lettres, mon gars ça parlait en francs
Cette impression de voir Mars séparée en deux
Ceux qui tirent les fils et ceux qui vivent sans enjeu
Qui ne voient jamais rien de neuf et se niquent entre eux
Portant sur les épaules, un gros passif de contentieux
Je revois le village où jadis je vivais enfant
Puis l'escalade des noises et son tracé en pente
Ma place dans le quartier, assailli par les cancans
Tes lèvres sur mon front, et mes blessures qui guérissent dans le temps
On se sent seul dans le même cas on est si nombreux
Isolés les uns des autres, on communique peu
Eux quand ils rentraient chez eux, le regard amoureux
Tout pouvait s'écrouler autour d'eux
On se sent seul en même temps de plus en plus nombreux
Pas besoin de grand-chose pour se sentir heureux
Mais on se fait déjà trop vieux à beau fermer les yeux
Espérant qu'un jour tout ira mieux
Victime anonyme à la recherche du bonheur
Dans l'obscurité, à se dire que la solitude fait peur
L'individualité te condamne à vivre seul
Te donne l'impression d'être passé à deux doigts du bonheur
Dans l'indifférence, je prends place dans l'ascenseur
Quotidien, se coucher tard pour se lever de bonne heure
S'ouvrir une boite, s'endormir devant le téléviseur
Personne ne se souciera si un jour je pars avant l'heure
On se sent seul dans le même cas on est si nombreux
Isolés les uns des autres, on communique peu
Eux quand ils rentraient chez eux, le regard amoureux
Tout pouvait s'écrouler autour d'eux
On se sent seul en même temps de plus en plus nombreux
Pas besoin de grand-chose pour se sentir heureux
Mais on se fait déjà trop vieux à beau fermer les yeux
Espérant qu'un jour tout ira mieux