Akhem vs. Ashkan
[Paroles de "Akhem vs. Ashkan"]
[Round 1 : Ashkan]
Bon, Maadou, t'as mé-fu’ pour l'remettre sur la carte, là-ui-c' ?
J’te préviens, hein, j'prends quand même mes thunes, même si c'est une victoire gratuite
Textuellement, j'me suis pas foulé
En même temps, y'a une chance sur deux qu'il sorte pas d'couplet
J'ai bâclé ma préparation, mais j’ai quand même des sick jokes
Et, si j’choke, j'deviens l’king de l'imitation
Puis pas besoin d'faire dans la fils de puterie
Vu qu't’es l'seul MC qu'a moins d'temps d'parole que l'public
Donc j'espère qu't'es prête, grosse bitch ; si c'est pour faire tes seize pétés, sors
Ou l'humoriste va t'baiser d'force comme si j'étais Rodrigue ou Cosby
Au ROAR, t'as trois battles, trois défaites, tu t'fais si facilement froisser
J'ai l'impression qu'ta mémoire s'est fait les ligaments croisés
Au vu d'tes perf', j'comprendrais qu't'aies d'l'amertume, mais faut qu't'arrêtes de bluff
Parce que, si tu parles de neuf, c'est l'nombre de rounds que t'as perdu
Fait qu'pour toi, l'ROAR, c'est trop big
Donc t'es allé choke dans d'autres ligues
Et, pour les remercier d'leur invitation
T'as décidé d'pas venir à la PunchStation
T'as annulé en disant : "C'est à cause du train, désolé, la mif'"
Bah j'comprends, ça devait être dur d'affronter l'Thalys
T'as dit : "C'est à cause du train" et on est censés t'croire ?
Donc, à l'école, c'était toi, l'chien qui mangeait les devoirs ?
Puis t'as p't-être un battle par mois mais tu t'fais toujours trois z, frérot, mate le score
C'est comme si j'disais : "Té-ma' les abdos, j'suis inscrit à cinq salles de sport"
Mais faut qu'j'avoue un truc
Depuis, t'as fait des battles sans choke, et j'suis fier de toi, garçon
T'as prouvé qu't'étais un dur
En allant clash dans la cave d'un bar associatif à Mâcon
Donc, te goure pas, t'as toujours pas l'niveau, et tes perf' sont basiques
Puis suffirait d'un coup d'Ash' pour qu'tu choke le reste de ta vie
[Round 1 : Akhem]
T'as toujours voulu tout graille
Ta première phase dans cette ligue, ça fait : bé-bé-bé-bé-bégaiement d'connasse puis t'essaies d'vanner Maadou
Tout ça pour qu'il récompense tes élans d'audace et t'fasse casser la croûte
Eh bah non, dommage, pour cet événement, l'orga' t'a mis Akhem, ça prouve
Qu'il fallait calmer ta bouche, comme à chaque fois qu'y'avait d'la bouffe
Esti d'sac à merde, j'suis fané, j'l'avoue
J't'explique : à la base, j'devais ficha' l'p'tit gars Tymar dont la diction pue la tristesse
Mais, au final, Cheef m'a dit : "T'affrontes un bison, tu vas t'y faire"
Pas sûr qu'il capte mes p'tites phases, enfin, misons sur sa finesse
Te donner l'goût d'maigrir, c'est ma mission humanitaire
Et j'suis pas peu fier, ça faisait un quart de siècle qu'il malmenait son avenir, comme une prison sud-africaine
Et, quand tu promets qu'la colère d'N'Joy te fait moins peur que ton cholestérol : "Oh-oh-eh-oh", on rit comme ça
Le mec classe ses phobies comme un psychopathe, c'est genre : "Salade verte : wow, niveau quatre"
Et le GOAT, genre ton pire cauchemar, c'est le CEO d'Haribo qui t'autorise à goûter l'nouveau prototype de crocodiles au kiwi jaune
Mais, quand il voit qu'tu dépasses la limite fatidique des mille kilos, il culpabilise et il t'dit : "No"
Dire que j'mens, c'est une silly joke ; dire que t'es humoriste, ça, c'est l'pire mytho
J'arrive dans ta carrière en silicone, illico, comme une bouffée d'Philip Mo' dans une fécondation in vitro
Ça fait beaucoup d'mayo' achetée au nom d'ce porc tout gai : ça, c'est Luís Figo
La barbe, ça passe mais, là, gars, t'as pas la longueur de tifs qu'il faut
Pour que ça cache tes plis d'guimauve
Éclairé par quinze têtes d'insectes tout p'tits qui glow
Trop d'lucioles dans ton dos : moi, j'réalise leur tombeau comme Ghibli, gros
Toi, t'as rien d'Miyazaki, bah non, c'est mort
À part le fait que tu distingues pas tes darons des porcs, comme si t'étais Chihiro
Yo, c'est d'l'art, des exploits tah Botticelli
Toi, t'es venu faire croire qu't'as commis des crimes
Mais c'est comme cette fois où t'as promis d'maigrir
Il est mauvais, zappe son boulot, s'branle, du coup, le homie fait qu'dire
"J'suis obèse, il est pas nouveau, cet angle"
Eh bah, justement, si on t'sort tout l'temps les mêmes propos
C'est p't-être pour toi qu'c'est pas une très bonne chose
T'as toujours été une personne grosse mais, si on l'mentionne un jour, c'est d'notre faute
Tu veux que des angles nouveaux, me changer en fouine ?
Bah j't'ai suivi c'matin, dawg, à gare Saint-Roch, tu t'faisais enfouir sous des burgers devant l'Quick
Et c'est parce que tu mènes ce genre d'vie
Que, dans tes veines, t'as du sang d'Wish
J'retire le "q" d'ta "coquine" pour la changer en "queen"
C'est pas d'notre faute s'il y a d'la couenne dans chaque tranche de ta vie
Déjà p'tit, tu savais qu'tu serais, un jour, gras, genre le mardi
Yo, t'as la panse de Garfield et, dans le calcif, bah le zizi d'un chat
Avant que j'te finisse d'un "Time", écoute cette tendre maxime
"Donner, c'est donner" : jusqu'ici, rien n'fâche
Mais "reprendre, c'est voler" et, là, ça t'rend limite instable
Parce que t'as des formes généreuses et un physique ingrat, time
[Round 2 : Ashkan]
Akhem, dis-moi, est-ce que tu sais
Qu'parmi les raidseur, t'as les propos les plus suspects ?
Contre K5, t'as dit : "..." mais, si y'en a qui pensent qu'Akhem qui choke, c'est terrible
C'est qu'vous avez pas entendu c'qu'il a fait contre Airjee
T'as commencé en disant : "Ta maman va dans la street et elle apprend ma science"
"La street" ? "Ta science" ? Explique-moi l'rapport, j't'en prie
C'est quoi ? T'es l'Einstein de la gorge remplie ?
T'as enchainé en disant : "J'préfère avoir d'la verge liquide"
Attends, "d'la verge liquide" : gros, c'est quoi ces bayes ?
Genre tu suces des bites mais qu'avec des pailles ?
T'as fini ton schéma en disant qu'ses "fesses pleurent de joie"
Bon, même si j'oublie qu'la chute est horrible
Bah j'crois qu't'es l'seul gars à avoir un cul émotif
Un soir, Ludo t'a dit : "Peu importe si t'as l'trou d'balle qui pleure, j'arrive"
T'étais comme : "Laisse-moi deux secondes, chéri, j'lui fais un trigger warning"
Et, oui, c'est cramé qu'tu t'tapes l'orga'
Sinon, on t'aurait jamais revu après ton ROAR #004
Fais pas genre : "Ludo, c'est juste un pote, arrête de dire qu'on s'la donne"
Gros, t'es tellement sa chienne, c'est lui qu'a fait ton passeport
Puis j'peux pas avoir peur d'un gars qu'même Airjee bouillave
Et y'a tellement d'gens dans ton cul qu'ça m'rappelle Shibuya
Mais, en vrai, poto, j't'admire, t'as grandi avec des femmes que tous les hommes reluquaient
C'que t'appelles une "photo d'famille", c'est juste un réseau d'travailleuses du sexe
Fait qu'j'débarque chez toi tout dur, j'vois qu'les bitches sont refaites
Si j'compte bien, y'a douze putes, comme Six Faces qui check son reflet
Y'a une schnek trop sèche donc j'mets d'la vaseline
Et j'nique ta grand-mère, comme El Atrassi
J'y vais par devant, par derrière, j'lui pète tout
Jusqu'à c'qu'elle regrette le temps où elle s'faisait violer par Deadmoon
J'finis mes affaires et j'me tire en douce
Mais j'ai pas niqué ta mère donc faut qu'tu m'rembourses
[Round 2 : Akhem]
J'ai entendu des : "True story", d'accord
Donc, ça, c'est Lamanif qu'est quelque part par là, tu vois, là et, ça, c'est l'mec qu'a fait mon passeport
Voilà, c'est pas l'même gars, tu vois ?
Bref, on va reparler des gros, c'est mieux
Yo, quand Jamai check mon round one contre ce fat boy
Ayoye, il est littéralement fâché, man
Il aimerait m'dire tant d'choses comme : "C'est toi qui permets qu'il s'sente gros
Le dude a p't-être sept livres en trop mais il est excessivement drôle, man"
"Sept livres" : encore une formulation délicate de fif
Ou bien on parle de bouquins qui contiennent toutes les décimales de pi ?
(Eh, Hermano a pas fini d'les écrire, ceux-là, enfin bref)
À la limite mais patate divine
La droite vient du ciel : ça, c'est un pain béni
Et les gens disent qu'là il meurt, mais j'ai un disclaimer
Écoute-moi bien, l'débile, si t'es pas juste le pire grailleur et, qu'pour toi, c'est pas rien d'maigrir
Condamné par un verdict médical, que t'es inapte ou malade comme un chien, c'est chill
On esquivera cet angle délicat quand t'auras les couilles de l'interdire
Et, tes p'tits Cats, ta boîte d'intérim, ils s'ramassent peu d'offenses
Mais c'est juste que j'vois qu'un tiers de ton pseudo-gang caché derrière ce gros ventre
Les keufs, ils t'ont croisé avec deux beaux tanks, ils ont cru qu'c'étaient des Renault 30
Si t'as rien d'préparé d'mieux qu'des cris, tu vas repartir squelettique et grelotante
Quand tu gueules tes rimes, t'as l'autorité d'un feu orange
En vrai, tes reufs décident, ils t'donnent un ordre puis ils recommencent
Et c'est l'seul moment où qui qu'ce soit te recommande (get it?)
Et faudrait qu'j'trouve tes copains pas si mal mais, nope, en aucun cas ils rappent
Soit ils s'branlent sur eux-mêmes, soit sur nos pentasyllabes
En flow intarissable, à part Lajoie, Wolff et Neyah
J'te promets qu'c'est schlag et fort détestable
Personne n'veut écouter ces paumés débattre, ROAR vs. Cat ?
C'est comme se faire Barça/Sociedad, on vous B-A-T comme Blefai, Ashkan, Toyeca
Eh ouais, parce que tes frères le savent, que j'les baise
Ils m'semblent bien meilleur, ça rappe et ça kick littéralement
Toi, t'as une dégaine à sentir des coups venant d'l'intérieur
J'ai des pires idées qu'avant, et une question pour les grands ingénieurs
Est-ce que l'Cat retombe sur ses pattes si j'éclate ses membres inférieurs ?
Dresseur de félins, quel boulot d'merde
J'me sens comme De Niro qui joue l'beau-père
T'es un chat, la guigne, j'te fais obéir comme un toutou, vos gun bars, elles font que se ressembler
Y'en a toujours, on n'peut plus les recenser
Tes douze coups ? Huh-huh, tous toussent, mais ça peut changer
Des fois, ils entendent : "Toutou", mais c'est juste qu'on t'a demandé c'que tu veux manger
(- Parce que j'suis gros
- C'est exactement ça)
Donc, à c'qu'il p', la fat bitch est humoriste
Mais j'pense que tu fais des spectacles gratuits sur des parkings
J'sais pas si c'était un spectacle ou happening
Mais, sur Insta', on t'voit qui fais tes blagues tristes dans une laverie ?
Oui, c'est quoi, la suite ?
T'es parti emprunter la machine d'un café d'artistes pour laver quatre slips ?
Et encore, ça m'prend deux phases à peine quand j'parle de ta carrière dans l'stand-up qui s'résume à un sombre teaser
Un teaser ? Le mien, il va comme suit : j'suis un Saiyan contre Freezer
Trêve de douceur, j'arrive nerveux tout seul d'un monde bien plus lugubre
Pour découper un frère de Cooler comme Trunks du futur
[Round 3 : Ashkan]
Ouais, bon, j'ai spit dans une laverie
Et, après, les gars qui ont fait cette soirée, ils ont rempli les Arènes de Nîmes (et j'étais là, fils de pute)
Mais finies, les blagues, j'vais plus parler d'sa daronne
Là, j'y vais cash, j'fais face à Al Capone
Parce que, lui, il a "connu bien plus stressant que des clashs"
Il est rentré dans "une maison de manière peu légale"
Et ferme ta gueule, t'as l'physique d'un boucher végan
Gros, tu viens pas d'la rue, gros, elles sont cramées, tes postures
Puis t'es tellement fragile, c'est Saminem qui rackette tes chaussures
Et pourquoi tu t'inventes une vie d'gangster ?
Quand on sait tous qu'"Akhem", c'est juste "Hakim" en chbeb
(Fact, true story même, c'est juste "Hakim" en chbeb)
Puis, fait qu'tes move falschs, tes mensonges, on veut pas d'ça ici
Surtout qu't'as la moustache d'un gars qui veut qu'j'l'appelle "Habibi"
Puis, la street, ça a rien d'fascinant
Moi, si j'vois les flics, j'cours, enfin j'marche rapidement
(Parce que j'suis gros aussi)
Mais j'reste vrai, jamais tu verras l'Ash' faire sa pute
Et tu peux l'vérifier à la dégaine des frères que j'assume
Ouais, j'représente le Cat, et t'sais c'est quoi l'plus chelou ?
C'est qu'on s'prend pour des chats et qu't'es moins crédible que nous
Et fais pas genre : "Les gens comme moi souffrent tous, j'ai subi l'racisme"
Non, les flics t'appelaient "Bougnoul", tu disais : "En fait, j'suis kabyle"
Fait qu'parmi les humains, t'es d'la pire espèce
Puis t'es devenu algérien grâce à DJ Snake
Mais, pour montrer qu'il ment pas dans ses textes si nuls
Il a fait des stories d'ses TIG où il ramasse des détritus
Mais, putain, Akhem, arrête de faire le kikoo
Ramasser d'la merde par terre, c'est l'boulot d'ceux qui t'bookent
Non mais, parce que, l'ROAR, c'est censé être une ligue sélective
Et c'était l'cas, hein, jusqu'à c'qu'ils doivent justifier c'était qui
C'est qu'si y'en a qu'en ont marre d'voir le level descendre
Bah suffit d'venir à Paris le 17 septembre
IRL 4, juste la carte, c'est une p'tite tuerie
Le BR sera marqué par l'Cat comme Nick Fury
Puis continuez à dire : "Ouais, blabla, les Cats sont fragiles"
Dans la vie comme sur scène, on parle pas, on agit
Puis, tout ça, j'm'en bats les couilles tant qu'les merdes comme toi viendront pas dans ma ligue
[Round 3 : Akhem]
Ok, tu m'envoies qu'des trucs tout simples, arrête d'écrire sous coke
En plus, tu ressembles à un mélange de Bruce Toussaint et d'Demis Roussos, yo
J'vais t'donner une troisième leçon d'vie, puto
Comme si, dans l'crâne, j'avais trois fois 2Taf, j'en ai dans l'ciboulot
(Yo, c'est à cause d'Airjee, ça)
Yo, va t'faire mettre, tu m'agaces
Pour expliquer la présence de ton adversaire sur la carte, tu parlais d'sperme sur sa barbe
Quel refouloir, t'espères mettre le foutoir avec des rumeurs et des brèves de couloirs
Quand on sait qu'c'est toi qu'avales tout sur ton chemin comme une espèce de trou noir
Toi qui es si suspicieux, j'me demanderais : "Et, moi, qu'est-ce que j'fous là ?"
Quand tu persistes à revenir dans la même ligue où t'estimes que, les MC, ils servent de mouchoirs
Yo, va check mon premier audio : la raison d'ma présence, elle se trouve là
Dans un jugement d'Lamanif, en des termes courtois
Certes, pourquoi ? Tu penses pas comme eux ? Que mes ROAR ont flop ?
Mais, sur le reste, je foudroie, que j'ai des bêtes de pouvoirs
Coño, mes audios, c'est des classiques pour tous ceux qu'ont check le tournoi
Quand Cheef me propose Ashkan, là, on peut dire qu'il a un faible pour moi
Et, comme t'es cohérent, ça t'a pas suffit, de faire l'grand jaloux
T'as aussi dit qu'si Julien était là, c'est uniquement pour servir d'repère dans la foule
(- Tu connais mes textes
- Bah ouais)
Ouais, le mec fait une taille surhumaine donc, le truc du repère, d'accord
Mais, toi, t'es juste une merde, la pute du siècle
Si Dieu a booké ton cul sur Terre, c'est pour Lui t'es un bien meilleur repère vu du ciel
Yo, j'arrive gore d'un coup comme un saignement jugulaire
Et la balle arrive de Mâcon, toi, t'as dit : "MAC-11, 47 AK
Mes guns mélangent chiffres et lettres comme s'ils parlaient arabe"
Bah quoi ? C'est pas grave, mais t'as aussi dit : "J'suis content d'l'affronter car son corps m'décomplexe"
Bitch, retourne former ton texte, t'as dit : "47 AK" ?
Tu crois qu'tu nous fascines quand, juste pour la rime, tu flip ton AK-47 ?
J'vais t'donner d'autres raisons d'mettre ta Kalach' à l'envers, gros
Car, avec c'que tu viens de faire à Julien, t'as lancé ton ascension d'une main de maître
Va t'mettre tes bars dans l'fion, t'es pas champion parce que t'as battu Julien, le Perse
Ouais, non mais ouais, j'dis "Le Perse" parce qu'on vous connaît : "J'en ai marre qu'on m'prenne pour un Arabe, c'est chiant"
Mais c'est vous qu'avez volé notre alphabet, non ?
Du coup, j'trouve ça aberrant, tu t'plains des amalgames mais, ta phase malaisante de guns qui parlent rebeu
Tu pouvais grave la faire en disant qu'tes armes parlent persan
J'trouve mille défauts dans cette structure et ça t'rend sans cesse plus nul
Tes flingues, ils méritent la cancel culture
C'est simple : à cause d'eux, j'ai vraiment failli dire non
Puis "MAC-11", "Kalachnikov" : en vrai, ça parle quoi ? De l'anglais, du russe : les deux langues qui ont envahi l'Iran
T'as tout d'un gros paysage mais t'es une p'tite nature
T'as pas grandi dans une dictature
Sam Pakatchian mais, comme t'es un suiveur débile
T'as imité tes parents, seulement, eux, c'était pas d'la tarte quand ils ont fui leur régime
Ouais, ton vieux père a su qu's'il venait refaire le trottoir
Tes ancêtres de merde, ils devenaient gaulois
Il s'est dit : "Ok, vu nos lois et les cas soc' que j'côtoie, j'ai pas trop l'choix"
Tout ça pour qu'tu ramènes tes gros poils à Montpel' nous montrer combien t'es moins chaud qu'moi ?
Tu gagneras une autre fois
Ton stand-up à base d'autodérision, c'est des pensées suicidaires à haute voix
Faut que j'm'octroie un sac taille quarante-neuf
Cette nuit, ce sera ton cadavre dans l'fleuve
Mais, bro', c'soir, c'est ici qu'ton body tombe à l'eau quand je jette un gros froid