L’épanouisseur
Artisans de vos propres malheurs
Qui refaites toujours les mêmes erreurs
Chez qui cet atavisme, cause un léger strabisme
Qui vous écarquille les yeux
Vous les fous, les pitres et les jouisseurs
Méfiez-vous de l'épanouisseur
Lui qui vous entortille, en tordant vos pupilles
Face à des choix insidieux
Et vous voici louchant, louches comme vos aïeux
Soupesant au prix touchant tout ce qui vous saute aux yeux
Voilà l’objet de votre choix qui se revêt de tout son poids
Y a des jours où plus rien ne va plus
Vous vous sentez d'plus en plus exclus
Vous reluquez d'un air effaré, le présent qui semble s’égarer
Telle l'araignée dans les fils d'étoile qui ont servi à tisser sa toile
Rembobine son rêve évanoui devant vos prunelles épanouies
Artisans de vos propres malheurs
Qui refaites toujours les mêmes erreurs
Suivant vos mécanismes, votre métabolisme
Vous ramène en ces lieux boueux
Vous les pieds d'athlète, les pieds glisseurs
Méfiez-vous de l'épanouisseur
Lui qui vous éparpille, en reprenant ses billes
Quand il vous croit devenu vieux
Et vous voici louchant, louches comme vos aïeux
Les yeux carrément hors-champ, le grand écart périlleux
Voilà l'objet de votre choix qui se revêt de tout son poids
Y a des jours où plus rien ne va plus
Vous vous sentez encore plus exclus
Vous reluquez d'un air effaré, le présent qui semble s'égarer
Telle l’araignée dans les fils d’étoile qui ont servi à tisser sa toile
Réanime son rêve évanoui entre vos deux prunelles épanouies
Ah!
Courtisans de la grande noirceur
Vous, mes bien chers frères, mes bien chères sœurs
Méfiez-vous de l'épanouisseur