Dessins de femme
La musique du ventilateur
Tourne encore dans nos coeurs
Et nos corps se répondent
Noyés dans la chaleur
A l'autre bout du monde
Des frissons d'équateur
Dans cette lumière blonde
Mes mains dans tes cheveux
Comme le vent dans tes lianes
Redescendent peu à peu
Sur tes dessins de femmes
Jusqu'au secret noyé de silence et de pluie
Les ailes déployées comme un oiseau s'enfuit
La musique du ventilateur
Tourne encore dans nos coeurs
Et nos yeux se racontent
Des histoires de voleurs
Qui n'ont ni peur ni honte
D'être les inventeurs
De ce plaisir qui monte
Mes mains sur ton visage
Ne retiennent qu'à moitié
La violence de l'orage par désir par pitié
Je veux le bleu du ciel avant de m'effondrer
Brûlé par le soleil comme un oiseau cinglé
La musique du ventilateur
Tourne encore dans nos coeurs
Et nos coeurs se délivrent
Perdus dans la tiédeur
De nos rêves qui survivent
Aux instants de douleur
Que je voudrais revivre
Mes mains dans tes cheveux
Comme le vent dans les lianes
Descendront peu à peu
Sur tes dessins de femmes
Jusqu'au secret noyé de silence et de pluie
Les ailes déployées comme un oiseau s'enfuit
Mes mains sur ton visage
Retiendront à moitié la violence de l'orage
Par désir par pitié j'aurai le bleu du ciel
Avant de m'effondrer brûlé par le soleil
Comme un oiseau cinglé
La musique du ventilateur
Tourne encore dans nos coeurs
Et nos corps se répondent
Noyés dans la chaleur
A l'autre bout du monde
Des frissons d'équateur
Dans cette lumière blonde