SACRE FILS
Aux portes du désert
Loin d'un vieux continent
Le cœur découvert
De sentiments
Marabout, vaudoune et piment
Des tonnes et des tonnes de gaz d'échappement
Dans les rues, s'indiffèrent
Les pratiques envoûtant
De plastique et de bière
Ces gens
Marabout, vaudoune et argent
Mosquée, église, sacrifice, rite et sang
Okan don houn gbo mlon gbe zon e
Au chant des envoûtés j'ai prêté mon oreille.
Poudre de Dahomey, boussole négresse !
Un dieu est accroché au bois sorcier.
Au conte gracile d'un pays effleuré,
Je porte un songe, je glisse ma cadence.
Il est l'aube sur un cadran d'Afrique,
Les tambours brûlés sont hâlés de prières,
La fanfare est cuivrée, le reste est à demain.
Aux hommes tannés d'un autre envers,
Rusés danseurs tambouriniers et fils de prodiges :
Je porte un songe vers le sud ?
Mi yaho tombé miyaho
Oyé néhéhowé olo wé so wélo
Oloko owiyé dowé dowé miyaho tombé
Oloko owiyé
Okan don houn gbo mlon gbe zon e