Pardonne-moi, je suis désolé
Yao ft Nicole Musoni
Près des yeux, loin du coeur
Au tournant, c’est de l’amour à la guerre.
Sur le pont de notre romance, on s’est érigé une barrière.
Après tous ces efforts, tu décides de mon sort
Et aujourd’hui, tu me dis, pardon je suis désolé,
J’suis désolé, Je suis désolé
Je suis désolé, Je suis désolé.
Près des yeux, loin du coeur, il ne reste qu’une lueur de notre romance
Tu m’dis, pardon je suis désolé
C’est des veines que j’écris, en toute lucidité
Mes larmes ont cristallisés, plus aucune fluidité
Tu vois, ce conte de fée, ma faute fut écourtée
Par la tienne, fut abrégée, nos deux coeurs amputés
De mes gaffes, tu t’es vengé,
Inconsciente naïveté,
Incrédule, j’ai riposté, auto-dégoûté
À me prendre pour un guerrier, à l’assaut je suis passé
Sabotage de notre amour, kamikaze j’ai achevé
T’accumule les maladresses, les bévues de nos jeunesses
Et aujourd’hui, tu me dis : pardon je suis désolé
Pardonne moi je suis désolé,
À tant vouloir, me suis mis à ne plus te croire
Et fini par t’en vouloir
Mon coeur se serre, dans mes rétines sèches
Désert, pardon mon coeur prêche,
La raison m’en empêche.
L’homme de sagesse aime, reste pourtant un homme
Donc la haine, l’épervier, elle rôde comme un môme
En séquelle, je pars! Goûter aux symptômes.
Goût amer, vomis nos querelles et me fais fantôme.
Après tous ces efforts, tu décides de mon sort
Et aujourd’hui, tu me dis, pardon je suis désolé,
J’suis désolé, Je suis désolé
Je suis désolé, Je suis désolé.
Près des yeux, loin du coeur, il ne reste qu’une lueur de notre romance
Tu m’dis, pardon je suis désolé
Pardonne moi je suis désolé,
Dans ton essor, t’as signé notre mise à mort,
Pris le rôle de matador.
Moi le buffle, m’éssouffle
Saigne, je souffle,
On baigne dans l’outrance, dû au remède en absence
La faute au départ, fut mienne, j’ai pris les rênes.
L’excuse par la suite est tienne, quoiqu’il advienne.
Ma chambre maintenant une arène, elle perd son zen
Les murs sont remplis de scènes, couverts de peine
On s’est seulement égaré. Entre nous s’est érigée une barrière
Tu me dis, pardon je suis désolé
Quand je pense à nous, ma poitrine durcit,
Devient un mur, dur, comme le roc d’Excalibur.
Au futur, est ma cure, à présent j’ai une armure,
Mais la dague dans mon torse, le sujet me courbature
Mon coeur bat, s’abat sur l’histoire à vive allure,
Triste caricature, si obscur est la cadence, le rythme de nos ratures,
Dans le livre de nos ruptures,
À mesure, je me censure, trop nombreuses sont les bavures.
Après tous ces efforts, tu décides de mon sort
Et aujourd’hui, tu me dis, pardon je suis désolé,
J’suis désolé, (tout ce que tu me dis), Je suis désolé (tu me dis…)
Je suis désolé, (tu me dis…) Je suis désolé.
Près des yeux, loin du coeur, il ne reste qu’une lueur de notre romance
Tu m’dis, pardon je suis désolé.