XE 54

Je m'écris ce morceau,
Afin de me connaître.
La réponse à mes maux,
Se trouv'ra dans ce texte.
Quand je chante mes mots,
Je ne suis plus le même.
J'suis devenu quelqu'un d'autre,
Que personne ne connaît.
Je rejette la faute,
Sur les gens qui me rient au nez.
Ça t'étonne que je saute,
Pourtant c'est toi qui m'a poussé.
J'reste debout jusqu'à l'aube,
J'ai passé la nuit à t'écouter.
À te plaindre de ces hommes,
Qui t'ont soi-disant brisée.
Faire partie de ces gars,
Qui composent son passé.
Un pied en Isengard,
Quand je suis dépassé.
Elle m'avait mis en garde,
Sur ma façon de penser.
Tard le soir, seul en gare,
Tu me l'as annoncé.
J'ai senti son regard,
Et son cœur s'effacer.
Mais j'dois te dire mon gars,
Impossible de pleurer.
La haine à ton égard,
Ne fait que d'augmenter.
J'étais d'jà pas bavard,
Avant d'te rencontrer.
J'ai 20 ans et pourtant,
Tu n'étais pas là quand,
J'ai vécu ce moment,
Des larmes coulent doucement.
Dans l'attente d'entendre ta voix,
Et de pleurer encore une fois.
Je t'aurais serrée dans mes bras,
Si j'avais su qu'j'te r'verrais pas.
Je sens la foudre qui s'abat,
Détruisant tout ce qui me reste de toi.
Dans mon esprit, plus rien ne va,
Il y a des souffrances que l'on n'peut voir.
Donc comment je pourrais vous l'dire,
En vrai, j'sais pas, peut-être l'écrire.
Ma mère m'a toujours dit de vivre,
Avant de penser à mourir.
Donc je reprends là où les autres m'ont laissé, assisté,
À ma propre mort, ne fait qu'embellir mon décès, à qui m'fier.
J'ai gardé plus de secrets que l'on ne m'en a confié,
Quel intérêt à conter une histoire qui s'est déjà terminée.
J'ai gardé plus de secrets que l'on ne m'en a confié,
Quel intérêt à conter une histoire qui s'est déjà terminée.
Vois-tu les larmes sur mes joues
Qui humidifient le trop plein
Que je subi chaques jours en me demandant si le prochain
Seras aussi dur que les précédents
Qui m'ont fais souffrir
Mon coeur ne possède plus la force de s'ouvrir face aux sourires
Et j'vois ma confiance en moi
S'envolée très loin de moi
Qui sais p'têtre quelle me reviendras
L'jour où j'm'y attendrais pas
Je garde l'espoir au fond je crois
De rendre fier tout ceux que j'aimes
J'me suis refais tatoué la croix
Pour me rappeller qu'elle m'observe
J'm'appelle Xenon j'ai 20 piges
J'vois tout ces gens qui me néglige
Mais au moins j'ai le prestige
De savoir que ma vie j'la dirige
J'ai perdu tout mes repères
Quand ses pieds ont quittés la Terre
Je me tape pour la rendre fière
Son nom vient signer mes prières
Alors oui j'ai toujours mon père
J'en fais la bio sur Post-Mortem
Que la présence d'un paternel
Ne m'a pas été d'une grande aide
Heureusement qu'j'ai ma musique
Qui me soutient quotidiennement
Le seul des virus nuisibles
Pour lequel j'ai des sentiments
Mes proches ne me comprennent plus
L'Outsider est le seul survivant
Vu qu'cette pétasse ne m'aime plus
Elle m'abandonne dorénavant
Dis-moi mon frère que dois-je faire ? Sombrer ou juste disparaître ?
J'entrevois mon avenir dans la fumée d'une cigarette
J'sais qu'tu voudrais qu'j'arrête
Que je reprenne le contrôle
C'est très souvent qu'tu me répète
Que j'ai les valeurs d'un bonhomme
Mais pour être vraiment honnête
Le soir j'me tape son fantôme
Mais je vais rester honnête
Après tout on joue un rôle
Des souvenirs qui rendent ma liberté si fade
Si nocifs sont les écrits dans lesquelles je m'évade
Mais je ne veux pas que ça s'efface
J'aurais pu la traiter d'sale garce
Mais les sentiments prennent trop de place
Je me sens bien vide en surface
Personne transperce ma carapace
Même si la blessure est tenace
J'n'ai pas céder sous la menace
Malgrès le nombre de mes angoisses
Au fond de moi je les entassent
J'parle à mon reflet dans la glace
Constitué de ce qui me tracasse
J'me suis jurer de laisser une trace
Pour que rien dans c'monde la remplace