En soulevant le couvercle
[Tekilatex:]
J'ai des effrois et des caresses de serpent
Des rêves étroits et des promesses de néant
Des épées droites et des noblesses de perdant
Des répertoires et des adresses de géant
Des déserts noirs et de grotesques serments
Gravés sur les troncs d'arbre en fin de journée au tout début de l'automne
Et l'espérance de retrouver un jour la profondeur unique d'un lieu
Dans lequel on a pas pu s'y sentir chez soi puisqu'on y était pas
Et l'on se dit que c'est mieux comme ça
[Yarah Bravo:]
[???]
[Tekilatex:]
Tekilatex, tortue piquante
Carapace à toute épreuve, triple couche de confiance en soi
Doublure pour sensibilité amovible en revêtement imperméable
Tissu à fermeture hermétique sécurisée
Joie de vivre thermos, kit de survie mentale
Bouclier en titanium anti-sentimental, casque anti-choc émotionnel ventilé orné d'un auto-collant avec marqué "TOUT VA BIEN" dessus
Combinaison gortex à l'efficacité optimale, idéal pour le camouflage de ses pensées, adapté à tout milieu social, totalement renforcé au niveau des articulations, Accompagné d'une couverture multi-poche étanche en fibre de verre à la surface glissante pour que rien ne s'attache à ses parois
Egalement muni d'un système de respiration alvéolé testé dans des conditions morales extrêmes adéquat en situation d'urgence
Aidez-moi à ouvrir la fermeture-éclair
[Tido:]
Il est des yeux qui ne trompent pas et d'autres qui percent des mystères
A toi de voir et de bien choisir
Ce n'est pas noir et blanc ou rouge et vert si tu te l'encadres en peinture
Tu ne vois que par la serrure de la porte de la pièce de l'appart de l'immeuble de la vue de la vue de la ville dans laquelle on est, c'est pas grave
Plus d'after-shave, pourtant de près j'ai rasé mes bras
Prend ton dernier bain, à poil c'est de l'acide
Ca fait longtemps de que je te donne des preuves. Reste tranquille. Reste tranquille!
Je n'attends qu'une faveur. Ayant marre de tes blagues vaseuses, tu voulais un bavoir je n'te propose qu'un tube de vaseline
J't'assigne un nom comme un pas
C'est Hulk-Maxime la grosse gaule, un personnage fictif
Tu débordes d'imagination mais tout est relatif
Un ruban de scotch adhésif, un saphir qui raye leur disque, une gomme à leur phrase déverse l'encre de chine sur une feuille
Court-circuitage dans le système, les résistances brûlent comme les fusibles de leur routeur
Déguste un son d'MC
Aucun filtre à ce texte, la rage a son écriture, j'en perdais même mon verbe
L'étincelle dans une caisse remplie d'putards!
Excédé, excellent, dans l'expo pas d'spot
La réalité s'traque. Comme en dirait les le MC dans c'genre de fête: "Hey Yo!"
J'm'habille bien, j'm'habille, parfois me dénude, parfois me dénude
Entre mes 2 oreilles, j'cogite
Chuis pas Malkovich John! ou un alcoolique en rogne, un accro du rire hic
Et toi tu sonnes, alors j't'observe par l'oeil de la porte close
[Cuizinier:]
TTC en 2010, tu verra un peu plus tard, race inconnue, les propos sont impromptus, meurt!
Dans tes 2 lampes, phase déterminée sueur, impeccable lié de l'infini à ma main de nain-sse(saint?), seul, mince, menace, les activistes sont tenaces, te narguent
De loin ton subconscient les bases n'existent plus, détruites, exterminées
Lueur, surgissant me disant que l'herbe dure au milieu de cet univers, il faut savoir maîtriser l'art culinaire
Depuis j'existe. Et l'hystérie s'empare, brisant tous les remparts
Sensationnels les vibrations sont ponctuelles et ne durent qu'un temps
En piste le public attend de nouveau lancé d'excréments
Nos citations restent et sont intemporelles
De nouveau lancé d'excréments tirent un trait-d'union sur le juste milieu, les sous-terrains sont souverains. Intercepte, contre-attaque à contre sens, dévaste et que la poussière règne!
J'aime les paroles