Les Papillons

Sans attendre la quille, je sors de ma coquille
Désertant la caserne qui me gouverne
Pour flâner dans la rue avec d'autre recrues
Dans nos manteaux d'hiver, papillons verts.
C'est au coeur de la ville, la vie civile
Que nos soldes sont bues avec en vue
Les bourgeoises enchantées, de se désargenter
D'aller faire les boutiques, papillons chics.

Les papillons, les papillons, les papillons.
Les papillons, les papillons, les papillons.
Les papillons, les papillons, les papillons, les papillons, les papillons.

Le diable nous emporte avec les feuilles mortes
Au grand bal des fantômes, papillons jaunes
Ou dans quelque manège sous les flocons de neige
Angéliques et mouillants, papillons blancs.
La cigarette au bec, je poursuis ma cueillette
En regardant descendre un papillon de cendre
Dans l'anonymat d'une salle de cinéma
Parmi d'autre poussières en habit de lumière.

Les papillons, les papillons, les papillons.
Les papillons, les papillons, les papillons.
Les papillons, les papillons, les papillons, les papillons, les papillons.

Dire que mes vingt ans, je les passe à tuer le temps
Sans connaître la gloire d'être un seul soir
Un as de la voltige, matador de vingt piges
Un coquelicot qui bouge, papillons rouges.
Moi, c'est grisé d'alcool que je prends mon envol
Dans la rue vers minuit, papillons gris.
La Lune les libère et, sous les réverbères
Ce sont les noctambules qui déambulent.

Les papillons, les papillons, les papillons.
Les papillons, les papillons, les papillons.
Les papillons, les papillons, les papillons, les papillons, les papillons.

Parfois, parmi le nombre, on voit une ombre
Qui fait parler ses yeux, papillons bleus
Mais on n'écoute rien, on pense à autre chose
Quand ses lèvres nous causent, papillons roses
Et parfois, on la suit sous son grand parapluie
Mais son prénom nous fuit, papillon d'nuit
Et quand, le lendemain, il reste sur la main
L'ombre de son parfum, tout un jardin
Elle est déjà loin, elle n'est plus qu'un point
Et c'est le désespoir, papillon noir.
Car sur le guéridon, griffonné au crayon
Il reste un papillon "Adieu Léon".

Les papillons, les papillons, les papillons.
Les papillons, les papillons, les papillons.
Les papillons, les papillons, les papillons, les papillons, les papillons.

Curiosidades sobre la música Les Papillons del Thomas Fersen

¿En qué álbumes fue lanzada la canción “Les Papillons” por Thomas Fersen?
Thomas Fersen lanzó la canción en los álbumes “Le Jour du Poisson” en 1997, “Bucéphale” en 1997, “Triplex” en 2001 y “Gratte-Moi la Puce : Best Of de Poche” en 2007.

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