Juliette
Juliette je voulais croire à l’impossible
Un amour parfait faire le double de ma
Lessive et mourir accompagné
Mais j’ai des doutes concernant tes frénésies
Disait-elle au téléphone
Je me calme et tu m’ouvres la porte
C’est les mêmes conneries qu’hier soir
Celles de demain seront pareilles
Ne vois tu pas que mon amour est parti?
Ne vois tu pas que tous
Les messages que j’ignore?
Pitié, je t’implore
Ne vois tu pas que je quitte le navire?
Juliette, comme par hasard, ça finit mal
On s’était pourtant promis pas de coups
De putes et pas de filatures
Et mes histoires d’amour me donnent
Le mal de crâne t’es parano
Pars avant que je devienne crade et
Que je perde le nord
De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas
Je l’ai enjambé
Enchanté, je suis incapable de le demander
Chérie, voudrais tu te taire? Et
Laisse faire la douleur
J’espère du fond du cœur que tu souffres
J’espère que les séquelles s’effacent
À Bruxelles, j’ai le cœur vide et
Les mêmes histoires néfastes
Sèche ces fausses larmes et tes souvenirs
J’envenime le drame par la
Haine et la tragédie
Puis, bagatelle et crises de nerfs en défense
Je n’ai plus d’essence pour me
Bagarrer ou profaner des sentences
Examine ma race
Mes cernes en disent long sur mes pensées
De l’ombre et des idées noires
Du monde dans les soirées
L’alcool est une drogue
Mes synapses lâchent Porte de Hal
J’avais dit plus tard mais
Mon corps s’écroule
Et touche le sol de plein fouet
J’ai la bile qui coule et toutes
Mes poches sont pleines de néant
Un aller simple au pays des emmerdes
Du célibataire s’il vous plait
J’ai la flemme d’y retourner mais
J’ai pas d’autres options
Cette fille me dégoûte
Mon dieu qu’elle était belle
Quand sa peau prenait des couleurs du soleil
Douleur, cette fois, ça ne passera pas
D'où le triste faciès que je
Présente tous les soirs
La flamme s’éteint pour toujours quand
Le bic est vide