CONQUISTADOR
Dans la paume de nos mains
On voit les lignes, peut-être les traces de nos lendemains
On sent nos rêves qui s’évaporent
Et la brûlure du réel qui nous mord
On cherche le nord, sous quelle latitude ?
On s’imagine à l’est
On invente le sud, la vision se tord
Finirait-on à l’ouest ?
Dans les psaumes de l’humain
On voit le fil, le bras armé, qui sait ou le vin divin
On n’a capté qu’un univers qui nous laisse
Seul à seul, au diable, toutes ces promesses
Jour après jour
Au-delà de ces histoires, des discours
On tourne et on court
Sur l’immensité des plaines, conquistador pour toujours
Quand sonne le déclin
On voit l’amour, les arômes et bien d’autres chemins
Rien ni personne
N’effacera ces horizons, même les plus lointains