LOULOU

Loulou ma chère petite femme,
Nous venons de nous marier
Et pourtant quel horrible drame
Il nous fallut nous séparer
Le travail m’appelle en voyage
Mais j’ai mon imagination
Et le soir seul dans un mirage
Je caresse ton apparition
Loulou !
C’est ton joli cou, Loulou !
Qui prélude pour moi ta beauté magnifique
Loulou !
Ta nuque me rend fou, d’un coup
Et tes frissons bouclés troublants magnétiques,
Indiquent Loulou,
Le vrai sentier où, Loulou
Je peux m’aventurer
Oh ! Belle impudique
Ta nuque est le tremplin
D’où mes baiser libertins
Tout à coup
Plongent partout Loulou !
Loulou ma chère petite femme,
Nous venons de nous marier
Et pourtant quel horrible drame
Il nous fallut nous séparer
Le travail m’appelle en voyage
Mais j’ai mon imagination
Et le soir seul dans un mirage
Je caresse ton apparition
Loulou !
Je quitte ton cou Loulou !
Et pars en excursion la plus magnifique
C’est beau ! Maintenant c’est ton joli dos
Que je peux admirer en vrai scientifique,
Critique !
Loulou !
Je détaille tout, Loulou !
Et j’arrive aux petons de pointure unique
Si petits, si mignons
Croquignolets et trognons
Vrais joujoux
De petits choux !
Loulou !
Loulou ma chère petite femme,
Nous venons de nous marier
Et pourtant quel horrible drame
Il nous fallut nous séparer
Le travail m’appelle en voyage
Mais j’ai mon imagination
Et le soir seul dans un mirage
Je caresse ton apparition
Loulou !
Tourne-toi mon loup
C’est fou !
Je vois tes petits païens, là je perds conscience
C’est mieux
D’arrêter ce jeu scabreux
Cache-moi tes trésors en effervescence !
Décence !
Je veux remonter radieux
Aux yeux
A tes yeux dont le bleu
A tant de nuances
Que l’amour de tes yeux
De tes lèvres et de tes cheveux
C’est le clou
De ton époux
Loulou !
Petit voyou d’Loulou !