Masurcà planetària
Arriba la bolegada
Desamarra lo picament
Bravei gents de l'encontrada
Seguissètz lo movement
Per far virar lei cervèlas
I a mila biais de dançar
Perque leis òmes son fraires
Apprendrem totei lei pas
Perque la terra es redona
Aurem jamai lei pès carrats
Aïe aïe aïe de partout sur la planète
Il y a des hommes qui perdent la tête
Aïe aïe aïe pour un qui rêve de conquêtes
Il y en a cent qui n'ont rien dans l'assiette
Aïe aïe aïe quand au nord on fait la fête
Au sud, on meurt pour réduire la dette
Aïe aïe aïe pour un qui prend des pépettes
Il y en a cent qui vivent comme des bêtes
Zou on vient bouléguer tout le monde
Zou rien ne pourra nous arrêter
Zou tu le sais la terre est ronde
Et c'est pour ça qu'on n'a pas les pieds carrés
Soventei fès me demandi
Siam-ti pas de colhonàs ?
De laissar quauqueis arlèris
Tot garçar dins lo fangàs
Trobarem ambé la dança
Mila rasons d'esperar
Perque leis òmes son fraires
Apprendrem totei lei pas
Perque la terra es redona
Aurem jamai lei pès carrats
Aïe aïe aïe les mauvais génies s'entêtent
De partout, de partout la connerie nous guette
Aïe aïe aïe pour une O.P.A. pas nette
Il y en a cent qui vont en préretraite
Aïe aïe aïe pour vendre leurs mitraillettes
Ils sont toujours prêts à déclencher des tempêtes
Aïe aïe aïe pour un qui tient la baguette
Il y en a cent qui ramassent les miettes
Zou on vient bouléguer tout le monde
Zou rien ne pourra nous arrêter
Zou tu le sais la terre est ronde
Et c'est pour ça qu'on n'a pas les pieds carrés
La musica es planetària
La politica tamben
Anarem per lei balètis
Dire nòstrei sentiments
Anarem per la planèta
E zo dança que dançarà…
Perque leis òmes son fraires
Apprendrem totei lei pas
Perque la terra es redona
Aurem jamai lei pès carrats
La dette ne peut pas être remboursée parce que d’abord si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons-en sûrs. Par contre, si nous payons, c’est nous qui allons mourir. Soyons-en sûrs également. Ceux qui nous ont conduits à l’endettement ont joué comme dans un casino. Tant qu’ils gagnaient, il n’y avait point de débat. Maintenant qu’ils ont perdu au jeu, ils nous exigent le remboursement. Et on parle de crise. Ils ont joué, ils ont perdu, c’est la règle du jeu. Et la vie continue. […]
Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas là à la prochaine conférence !