L'amour du mal
Toutes ces lavesSur des rochers noirsC'est la terre qui grondeDe désespoirToutes ces vaguesPleurent dans le brouillardLe crépuscule de toute une vieMal, toutes ces fleurs ont malElles sombrent dans l'ombreIrréparableVolatiles dans leurs cris fragilesFuient l'avenir qui se déchireInnondé de bruitL'amour du mal flotte dans l'histoirePourquoi ces albatros qui se meurentHéros sans armes, dans nos bataillesTandis que la mer crache de douleur, de rageL'amour du mal, j'en veux pasJoue dans les bals, dans le froidDe nos erreursComme une fièvre, la folie s'interneCapricieuse et maîtresse de tant de haineLes poètes, loin de leur planèteRêvent de pudeurDouces couleurs de nos yeux rieurs"Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !L'un agace son bec avec un brûle-gueule,L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait"