LOS OLVIDADOS
Los olvidados
Oubliés des hommes et de Dieu
Los olvidados
N’ont plus d’étoile au fond des yeux
Pour tout royaume ils n’ont que le pavé des rues
Et leurs fantômes bien avant eux marchaient pieds nus, pieds nus
Los olvidados
Brûlent de fièvre même quand il pleut
Los olvidados
Ne jouent qu’à des jeux dangereux
Ils ont la rage au fond du cœur, au bout des mains
Ils n’ont plus d’âge, leur nuit n’a pas de lendemain
Los olvidados
(Los olvidados)
Petit mendiant de grand chemin
Los olvidados
(Los olvidados)
Tendent les bras mais pas la main
Et s'ils vous volent
Ils se sont fait voler aussi
C’est dent pour oeil
Eux on leur a volé leur vie
Volé leur vie
Los olvidados
Quand ils fument un peu d’herbe bleue
Los olvidados
C’est pour faire croire qu’ils sont heureux
Ils vous méprisent
Si vous leur caressez la joue
Mais ça les grise
Au point de tomber à genoux, à genoux
Los olvidados
(Los olvidados)
Petits pierrots tombés du ciel
Los olvidados
(Los olvidados)
N’ont pour ami que le soleil
Ils vous regardent
Plus fiers que ne peut l’être un roi
Mais sous leurs hardes
Ils ont un cœur gros comme ça, gros comme ça
Los olvidados
(Los olvidados)
Ont des printemps de fin d'automne
Los olvidados
(Los olvidados)
Ce sont les enfants de personne
Los olvidados
(Los olvidados)
Entre les vagues d'un terrain
Los olvidados
(Los olvidados)
Savent bien qu'ils sont nés pour rien
Los olvidados
Los olvidados
Oubliés des hommes et de Dieu
Los olvidados
N’ont plus d’étoile au fond des yeux
Los olvidados
Brûlent de fièvre même quand il pleut
Los olvidados
Los olvidados
Los olvidados
Los olvidados