KEJSERENS NYE KLAEDER
J'vis entouré d'amour et d'auteurs morts
Eux, de billets de banque et d'autres de remords
D'hauteur morne sont leurs ambitions de gloire
Faute de score, ont la permission de boire
Comprennent-ils seulement que leurs horizons
Ne sont que la foutue source de leur coryza ?
L'œil : victime et bourreau de leurs illusions
Lacrymal rêve que l'ère du temps vaporisa
Éternel comme le mauvais goût
Douloureux comme le mauvais trou
Malvenu comme le mauvais jour
Récurrent comme le mauvais doute
Le temps les castagne, leur vie s'échappe
Pris dans un ring, on n'esquive pas les jabs
Ses coups, ses placements, des phases, des classements
Éclatent des tympans, écrasent tes battements
Dégage dès maintenant ; l'État, c'est le collier d'force
L'autonomie, c'est la bombe sans les collègues corses
Acquérir des défenses sans dégommer d'morse
Pendant qu'des enculés sans âme se font décorer l'torse
Mont en effondrement : un jingle fade
Tapis persans et single malt
Sont de meilleurs refuges qu'un putain d'club
Sont de meilleurs refuges qu'un putain d'club
Sont de meilleurs refuges qu'un putain d'club
Sont de meilleurs refuges qu'un putain d'club
Sont de meilleurs refuges qu'un putain d'club
Sont de meilleurs refuges que toutes leurs merdes
Lot d'consolation pour toutes leurs pertes
Bouffent leur paye, jouent leur fête
Flouent leurs rêves, trouent leur tête
Louent leur schneck, chouffe leur quête. Minables !
Suis-je le songe que la hache du temps découpa ?
J'compte éviter les pouffiasses et les coups bas
Suis-je le son que la rage du temps est coupable
Qui collabore au pouvoir depuis toujours et 'tout-par' ?
Sous les pavés, les mensonges, sous les pensées, les gens sont
Tous damnés, mes chants sont succédanés, dansons
"Pas d'péridurale mais une balle dans la vésicule
Pas d'voiture de luxe" sont le message que je véhicule
Pas d'rêve de puissance, mec, pas d'règle de jouissance, merde
Cette vie est un mystère, et j'la perdrai pas en chillance, frère
Avancer dans la fureur, arme artisanale en boîte crânienne
Ils réussissent leur entrée dans la moyenne, je rate la mienne
Je progresse à l'inverse des promotions, ils ne comprennent pas ça
Je transgresse à grand verre leur ivresse triste, ils ne comprennent pas ça
Je transperce quelques barrières érigées par des fantômes énarques
Ne laisserai pas ces gens corrompre cette belle lumière qui se démarque
Crève dans l'élan, errant et rentre dans les tempes
Trêve dans les rangs et tant d'glaives dans les temples
Partisan du rien du tout, je trempe dans les limbes
Pouvoir dans leurs yeux, la beauté s'plante dans les miens
Vain comme chercher des réponses dans les poches d'un 'leur-dea'
S'mentent à eux-mêmes, avalent cul-sec tout c'que l'écran leur dit
Sans racine, ils sont les branches ballotées dans la guerre du vent
Heureux comme des gosses, enfilent les habits neufs de l'ère du temps