Le temps des graviers

C’est l’ingratitude de l’adolescence
Quand le cœur, cœur
Cœur part dans tous les sens
Mais malgré tout, tu te sens seul
Dans l’océan de tes connaissances

Des poussières laissées sur
Nos lacets défait's
Des manques de rigueur tout au
Fond de la classe
Là où seuls les plus forts prennent l’espace
Des "désolé, tu ne me fais pas assez d’effet"
Monsieur le professeur en a
Marre de nos bavardages
J'comprends pas pourquoi ce qui
Nous sépare se partage
Rêve d’inverser le sablier, yeah
C’était le temps des graviers
Qui dit humilité, dira gloire qui succède
J’rentrais de l’école
J'rêvais de connaître le succès
J’avais cœur mort comme un pixel
Maintenant, j’rentre avec des rêves à mixer

C’est l’ingratitude de l’adolescence
Quand le cœur, cœur
Cœur part dans tout les sens
Mais malgré tout tu te sens seul
Dans l’océan de tes connaissances

Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Le temps des graviers

Rouge à lèvre de maman sur le verre à vin
J’ai poussé mes faux amis
Dans des vrais ravins
La colère de papa raisonnait
Dans la cour d’immeuble
Mon troisième œil est ouvert si
L’amour me rend aveugle
J't'aime un peu beaucoup le temps
D’un flirt sous les gargouilles
Ma génération préfère levrette
Avant papouilles j’m'endors dans un rêve
J’me réveille en sursaut
J’repense à ces années dans la tourmente
Mère a mis au monde génie par césarienne
J’regarde devant, je protège ses arrières
Qui a dit qu’un petit babtou
Ne pouvait pas percer?
T’facon si tu veux percer
Faut savoir toucher les cœurs
Pour pouvoir toucher les cœurs
Faut d’abord rester sincère
Puis mettre un genou à terre
Et ne pas tout inverser

Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Le temps des graviers

C’est l’ingratitude de l’adolescence
Quand le cœur, cœur
Cœur part dans tous les sens
Mais malgré tout tu te sens seul
Dans l’océan de tes connaissances

Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Oh, oh, oh, oh, yeah, yeah, yeah
Le temps des graviers