Tiekson
Ça commence comme ça comme clin d’œil
Qu'on se tchek à l'ancienne la potion dans la teille de coca
J'ai le tabac, j'ai les filtres, j'ai les feuilles
C'est l'été dans la ville quand elle frôle le coma
A la merci du battement de cil
Fini les rotations les vrilles
C'est brutal, c'est subtil
Et ça me fume à chaque fois
Des heures noires, des plumes de choucas
Des souvenirs, des grumes entassés, suka
J'ai pigé mais
ça me prend comme une soif d'aller traîner en bas
Vers les quais, mon enclos ma nation
Besoins d'eau pour noyer mon poisson
Point Némo solitude et poison et puis
Ce vent qui traverse les ponts et puis
Que c'est beau d'être en vie
Chiller sur un banc comme des grands-pères corses
Quand les ruses ne marchent plus le monde réel force
On a saigné tant ces rues et fumé sous ses porches
Mais tiekson ne répond plus et c'est beau et c'est moche
Ciel rose est féroce à 17
Puisqu'on sait qui tire les ficelles
C'est pétole, c'est disette
Vérité l'espoir une foutue disquette
Ah, ça n'as ni queue ni tête
Mi-bleu mi-net je n'ai ni dieu ni maître gros
Je suis pour les bons, pour les Kaito
Deux mille ânes sous le capot
La ville est belle
Si j'avais une toile et un pinceaux
Je suis pour les Gon pour les Kirua
Mitrailleuse dans le carquois
Ratatata