Matelot
Chercher mon chat partout la nuit
Sous ma voix dérive Paris,
Les yeux trop secs pour te parler
Le palpitant,
M’ fait divaguer
Arriver devant ta porte hirsute
Digicode :
22 C DCD
Avec une cage, et un dealer et une pute
Plutôt mourir,
Accompagnée
Et
Te retrouver, le bec dans le piano
Mais rien trésor ici n’est mélodieux
Ceux qui gravitent autour de sa queue
« Auront ta peau »
Vomissent les notes,
Comme des grelots
T’avais le coeur au bout des doigts
Un peu de safran dans ma voix
Dans notre deux pièces à Paris
On s’est aimé comme deux junkies
Inséparables, maladifs
Prêts à se tuer à coup de canif
Sur notre perchoir parisien
On s’est aimé comme s’aiment
Les chiens.
J’ t’ai cherché mon chat
A pleurer la vie
A renverser Paris
Les yeux trop secs pour te parler
Le palpitant,
Me fait divaguer
Regarde moi bébé,
Je vole
Les turbulences exhibent,
Mes pensées qui, caracolent
Tu suis le cortège,
Et mes pas dans la neige
J’ai, Sous la lumière trouble des hublots
J’ai, le goût singulier
De ce qu’on a trop aimer…
T’avais le coeur au bout des doigts
Un peu de safran dans ma voix
Dans notre deux pièces à Paris
On s’est aimé comme deux junkies
Inséparables, maladifs
Prêts à se tuer à coup de canif
Sur notre perchoir parisien
On s’est aimé comme s’aiment
Les chiens.
T’avais le coeur au bout des doigts
Un peu de safran dans ma voix
Dans notre deux pièces à Paris
On s’est aimé comme deux junkies
Inséparables, maladifs
Prêts à se tuer à coup de canif
Sur notre perchoir parisien
On s’est aimé comme s’aiment
Les chiens.
Regarde moi bébé, je vole
Dans le sillion turquoise de l’ambulances,
Tu suis le cortège ? Tu suis ?
Et tes souvenirs s’effacent
Comme tes pas dans la neige.
Regarde moi bébé, je vole
J’ai le goût du monde vue de la mer,
J’ai, le goût du monde vue de la mer…
Sous la lumière trouble des hublots
Mon matelot.