Le Mythe de l'ermite
Le mythe de l'ermite le mythe de l'ermite
C'est le mythe de l'ermite
Le mythe de l'ermite
Il est enveloppé de mystère
Habité par l'errance
Le désert est sa terre
Il y cultive du silence
L'ermite a fui la termitière
Attiré par l'immense son rêve est éphémère
Il en savoure la fulgurance
Son réveil a sonné
Dehors des voitures ont klaxonné
Et l'idée de tout quitter, dans son esprit
A résonné fini les bruit's de la ville
Les files d'attente
Fini les fils électriques
Les briques et l'amiante
Loin du vacarme et de l'agitation
L'ermite a trouvé le calme
Nécessaire à sa méditation
Quand le soleil se lève
L'euphorie l'envahit
Il ouvre ses oreilles et rêve
Du clapotis de la pluie
L'ermite connaît l'ivresse de ceux
Qui gravissent l'Everest
Il a oublié le mot "stress" et
Tous ses titres de noblesse
Tel un artiste, il tisse son univers céleste
Maîtrise ses gestes
N'a pas l'air triste mais preste
Son visage brille comme dix milles flammes
Mais des milligrammes de regrets
Apparaissent en filigrane
Nos vies s'effritent quand nos
Envies ne s'expriment pas
Mais lui les vit à l'air libre
L'ermite ne déprime pas
Il est enveloppé de mystère
Habité par l'errance
Le désert est sa terre
Il y cultive du silence
L'ermite a fui la termitière
Attiré par l'immense
Ses seules héritières sont ses pensées
Qu'il écrit sans urgence
Le mythe de l'ermite le mythe de l'ermite
C'est le mythe de l'ermite