Chanson d’Orkenise
Par les portes d'Orkenise
Veut entrer un charretier
Par les portes d'Orkenise
Veut sortir un va-nu-pieds
Et les gardes de la ville
Courant sus au va-nu-pieds:
« Qu'emportes-tu de la ville?»
« J'y laisse mon coeur entier. »
Et les gardes de la ville
Courant sus au charretier:
« Qu'apportes-tu dans la ville?»
« Mon cœur pour me marier.»
Que de cœurs dans Orkenise!
Les gardes riaient, riaient
Va-nu-pieds, la route est grise
L'amour grise, ô charretier
Les beaux gardes de la ville
Tricotaient superbement;
Puis les portes de la ville
Se fermèrent lentement