Voyous

Georges Édouard Nicolo / Nicolas Dardillac / Pierre Cabanettes / Quentin Postel / Simon Martellozo / Stephane Muraire

Letra Traducción

Barre-toi!
Casse-toi j't'ai dit, qu'est-ce qu'il te faut de plus? T'en as pas vu assez?
Et arrête de m'regarder comme ça, t'as rien écouté? T'as rien compris?
Comment j'dois te l'dire pour que ça imprime? Écoute, pauvre conne
J'suis pas quelqu'un de bien, j'suis pas une belle personne
J'suis une sale bête, une bouteille de gaz dans une cheminée
Et j'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop
Comme ça a fait avec les autres
Mais tu sais pas d'quoi tu parles
J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais
Et quand bien même de toute façon ici
Y a pas de deuxième chance on efface pas les ardoises
Me dit pas qu't'es pas au courant, qu't'as pas vu?
C'est imprimé partout
Dans les journaux, sur les écrans, dans le regard des gens
C'est même écrit en grand sur les immeubles, la nuit
Quand les gens bien comme toi sont endormis
C'est marqué en rouge, tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu canes comme ça
Seul à poil face à ton reflet avec ton dégoût de toi même
Ta culpabilité et ton désespoir comme seul témoin
Non crois-moi, tu veux vraiment pas qu'j'aille plus loin
Parce qu'au mieux ça t'empêchera de dormir
Et au pire ça t'donnera envie de m'cracher à la gueule
Alors avant que j'me transforme encore une fois, pars en courant
Fuis-moi comme le choléra

Non j'ai braqué personne, planté personne, buté personne
Mais j'suis un voyou c'est comme ça qu'on dit tout simplement
J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment
Suffisamment pour y penser tout l'temps
J'pourrais te donner un million de bonnes raisons
Pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux et qu'on m'cloue au pilori
Et si un jour on vient m'chercher, j'résisterai pas
J'sortirai les mains sur la tête sans faire d'ennuis
Mais avant qu'ça arrive j'voudrais qu'tu sache que j'ai compris
Que j'passe mes nuits entre cachetons et insomnies
Et que j'vais m'battre pour reconstruire un apprenti repenti
Et tant pis, si ça m'prend toute une vie

Pardon, que j'parle un peu moins fort? Ah, on vous dérange en fait, merde
Et ben si on t'dérange tu t'casses ou sinon tu fermes ta gueule, tu regardes ton assiette
Et tu nous fous la paix cinq minutes Le temps que j'termine, tu peux faire ça?
Qu'est-ce qu'il y a, ça t'gêne qu'on t'croise comme ça devant tout l'monde?
Ben ouais c'est chiant! J'comprend mon gars
Mais dis-toi que t'as d'la chance toi
Toi t'es né bien comme il faut, t'es solide, t'es cohérent
Tu mets personne mal à l'aise dans les restaurants
Tu dors bien sur tes deux oreilles
T'es un bon petit Français, t'es beau, t'es bien
Comme un magazine de déco, comme une maison témoin
Ça n't'arrive pas ces choses là, hein?
Tu vois absolument pas de quoi j'parle?
Et ben ouvre pas trop la porte de ton placard alors, tu pourrais être surpris
Ça va t'faire tout drôle le soir où les choses que tu pensais avoir enfouies
Te feront savoir qu'en fait, elles étaient là, juste là, planquées sous le tapis
Elles sortent une main puis t'plante une seringue dans le pied avant de disparaître
Et alors là ça t'prend à la gorge, comme des odeurs d'ammoniac
Ça t'colle des sueurs froides, t'as les dents qui claquent
Mais non, j'me calme pas! J'me calme pas, il sait pas c'que c'est lui!
Il sait pas c'que sait que d'être un crevard, d'être mal-foutu, d'être une crasse, un pantin
D'être le terrain où le bien et le mal s'affrontent
Il sait pas c'que c'est!

Non j'ai braqué personne, planté personne, buté personne
Mais j'suis un voyou c'est comme ça qu'on dit tout simplement
J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment
Suffisamment pour y penser tout l'temps
J'pourrais te donner un million de bonnes raisons
Pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux et qu'on m'cloue au pilori
Et si un jour on vient m'chercher, j'résisterai pas
J'sortirai les mains sur la tête sans faire d'ennuis
Mais avant qu'ça arrive j'voudrais qu'tu sache que j'ai compris
Que j'passe mes nuits entre cachetons et insomnies
Et que j'vais m'battre pour reconstruire un apprenti repenti
Et tant pis, si ça m'prend toute une vie

Comment est-ce que tu peux penser qu'tu tiens à moi si moi même j'y tiens pas?
Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi même j'me déteste?
Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes?
Comment est-ce que tu peux penser qu'tu tiens à moi si moi même j'y tiens pas?
Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi même j'me déteste?
Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes?

Non pas ce soir, pas ce soir laisse-moi s'il-te-plait
Non j'veux pas y aller, j'veux pas rentrer, j'veux pas dormir
Mais surtout non j'veux pas parler
Ce soir j'veux juste hurler
J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher
Comme un puceau qui ment, de hurler mes mots pesants
Avec ma voix d'adolescent qui a jamais mué
De hurler ma peur de l'abandon, ma recherche frénétique d'attention
Mon besoin d'reconnaissance en permanence, comme un chien des caresses
Mes tentatives désespérées d'me faire passer pour un mec que j'suis pas
Et que j'serai probablement jamais
De hurler mon absence de courage, ma cruauté, ma politesse maladive
Mon optimisme débile, mon zèle dangereux
Mes réflexes à la con, mes accès de colère
Ma culpabilité bidon, ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus
De hurler ma peur panique des autres, ma mesquinerie sournoise
Mes regrets, mes erreurs, mes névroses, mes obsessions, mes méta-obsessions
Ma phobie de la douleur, de la perte, du suicide, de la dépression

Une tête de déporté, dans ma bouche comme un gout de sang
Et des murs sales autour de moi, j'ai l'impression d'être en HP
J'me fais cogner par mes regrets, ma
Santé mentale me fait des doigts il faut qu'je sorte de dégrisement
Que j'récupère ma vie d'avant, mais à quoi bon prendre un ticket
Si c'est pour s'faire crosser
Par des connards sans âme et sans valeurs, à quoi bon se forcer à tricher?
J'appréhende le encore toi! D'ma mère et le regard effrayé d'mon frère
Y aura personne pour m'épauler
À part le sourire de l'épicier, lui acheter deux-trois bières
Avant de passer la nuit dehors avec haine rage et remords
Et t'inquiète pas qu'j'perds pas le Nord
Même si l'autre crie partout que j'vaux pas mieux qu'un voyou
Elle a ressorti les vieux dossiers, rien à foutre
Que j'lui répète qu'elle sait pas tout
J'te parle pas de ceux qui font pas mieux
Ceux pour qui ça fait longtemps que mon nom est devenu tabou
Et quand j'suis là ils font semblant
Alors qu'en vrai ils rêveraient de me tordre le cou
Faut dire que les mensonges n'ont pas arrangé le coup
Les langues de putes en ont fait tout autant
C'est jamais tout le temps noir ni tout le temps blanc
Malgré ça, même si j'suis dépassé et que j'dors plus
J'essaie de tirer de nouveaux plans, de quoi me refaire
De prendre de l'air, de l'altitude
Trouver une fille bien et sortir de ma brume
Peu importe ce que tu m'opposes, j'ferai mes armes tout seul
J'veux qu'on me parle bien et qu'on m'estime pour ce que je suis
Eviter à tout prix ce modèle de défaite qu'on m'a prescrit
Car quoi de pire que c'putain de trio métro-boulot-dodo?
Quand t'as déjà pensé à la fin mais t'acceptes pas
De voir le monde tourner sans toi
Même si parfois tu sais très bien que t'en es pas très loin
Y a pas de saints ici-bas, nan juste des mecs comme toi et moi
Qui veulent tromper le Tout-Puissant
Sous des apparences de vauriens vraiment pas séduisants
On fait quoi? On crame chaque jour comme des condamnés
Parce qu'on a tous peur du Jugement Dernier

Non j'ai braqué personne, planté personne, buté personne
Mais j'suis un voyou c'est comme ça qu'on dit tout simplement
J'ai fait des choses que j'regrette suffisamment
Suffisamment pour y penser tout l'temps
J'pourrais te donner un million de bonnes raisons
Pour qu'on m'attrape, qu'on m'casse les genoux et qu'on m'cloue au pilori
Et si un jour on vient m'chercher, j'résisterai pas
J'sortirai les mains sur la tête sans faire d'ennuis
Mais avant qu'ça arrive j'voudrais qu'tu sache que j'ai compris
Que j'passe mes nuits entre cachetons et insomnies
Et que j'vais m'battre pour reconstruire un apprenti repenti
Et tant pis, si ça m'prend toute une vie

¡Lárgate!
¡Vete, te lo he dicho, qué más necesitas? ¿No has visto suficiente?
Y deja de mirarme así, ¿no has escuchado nada? ¿No has entendido nada?
¿Cómo tengo que decírtelo para que lo entiendas? Escucha, pobre tonta
No soy una buena persona, no soy una bella persona
Soy una bestia sucia, una botella de gas en una chimenea
Y voy a acabar explotándote en la cara si te acercas demasiado
Como lo hice con los demás
Pero no sabes de lo que estás hablando
He intentado, no sirve de nada, no cambiamos, nunca cambiamos
Y de todos modos, aquí no hay segundas oportunidades, no se borran las pizarras
No me digas que no estás al tanto, ¿no lo has visto?
Está impreso en todas partes
En los periódicos, en las pantallas, en la mirada de la gente
Incluso está escrito en grande en los edificios, por la noche
Cuando la gente buena como tú está durmiendo
Está marcado en rojo, naces así, vives así, mueres así
Solo y desnudo frente a tu reflejo con tu disgusto por ti mismo
Tu culpa y tu desesperación como único testigo
No, créeme, realmente no quieres que vaya más lejos
Porque en el mejor de los casos te impedirá dormir
Y en el peor de los casos te dará ganas de escupirme en la cara
Así que antes de que me transforme otra vez, corre
Huye de mí como de la cólera

No, no he robado a nadie, no he apuñalado a nadie, no he matado a nadie
Pero soy un delincuente, así es como se dice simplemente
He hecho cosas de las que me arrepiento lo suficiente
Lo suficiente como para pensar en ello todo el tiempo
Podría darte un millón de buenas razones
Para que me atrapen, me rompan las rodillas y me claven en el pilón
Y si un día vienen a buscarme, no resistiré
Saldré con las manos en la cabeza sin causar problemas
Pero antes de que eso suceda, quiero que sepas que he entendido
Que paso mis noches entre pastillas e insomnio
Y que voy a luchar para reconstruirme como un aprendiz arrepentido
Y no importa, si me lleva toda una vida

Perdón, ¿hablo un poco menos fuerte? Ah, te molesto, mierda
Y si te molesto, te vas o cierras la boca, miras tu plato
Y nos dejas en paz cinco minutos ¿Puedes hacer eso?
¿Qué pasa, te molesta que te crucemos así delante de todo el mundo?
¡Sí, es molesto! Entiendo, chico
Pero piensa que tienes suerte
Naciste bien, eres fuerte, eres coherente
No haces sentir incómodo a nadie en los restaurantes
Duermes bien en tus dos oídos
Eres un buen francés, eres guapo, estás bien
Como una revista de decoración, como una casa modelo
¿No te pasa eso, eh?
¿No tienes ni idea de lo que estoy hablando?
Entonces no abras demasiado la puerta de tu armario, podrías sorprenderte
Te va a parecer muy extraño la noche en que las cosas que pensabas haber enterrado
Te harán saber que en realidad, estaban allí, justo allí, escondidas bajo la alfombra
Sacan una mano y luego te clavan una jeringa en el pie antes de desaparecer
Y entonces te agarra por la garganta, como olores de amoníaco
Te pega sudores fríos, tienes los dientes castañeteando
¡Pero no, no me calmo! No me calmo, ¡él no sabe lo que es eso!
¡No sabe lo que es ser un desgraciado, estar mal hecho, ser un desastre, un títere!
Ser el campo de batalla donde el bien y el mal se enfrentan
¡No sabe lo que es eso!

No, no he robado a nadie, no he apuñalado a nadie, no he matado a nadie
Pero soy un delincuente, así es como se dice simplemente
He hecho cosas de las que me arrepiento lo suficiente
Lo suficiente como para pensar en ello todo el tiempo
Podría darte un millón de buenas razones
Para que me atrapen, me rompan las rodillas y me claven en el pilón
Y si un día vienen a buscarme, no resistiré
Saldré con las manos en la cabeza sin causar problemas
Pero antes de que eso suceda, quiero que sepas que he entendido
Que paso mis noches entre pastillas e insomnio
Y que voy a luchar para reconstruir un aprendiz arrepentido
Y no importa, si me lleva toda una vida

¿Cómo puedes pensar que te importo si ni siquiera me importo a mí mismo?
¿Por qué dices que me amas cuando yo mismo me odio?
¿Por qué estás aquí, por qué te quedas?
¿Cómo puedes pensar que te importo si ni siquiera me importo a mí mismo?
¿Por qué dices que me amas cuando yo mismo me odio?
¿Por qué estás aquí, por qué te quedas?

No, no esta noche, no esta noche, déjame por favor
No, no quiero ir, no quiero volver, no quiero dormir
Pero sobre todo no, no quiero hablar
Esta noche solo quiero gritar
Necesito abrir las compuertas, entiendes, soltarlo todo
Como un virgen que miente, gritar mis palabras pesadas
Con mi voz de adolescente que nunca cambió
Gritar mi miedo al abandono, mi búsqueda frenética de atención
Mi necesidad constante de reconocimiento, como un perro de caricias
Mis intentos desesperados de hacerme pasar por un tipo que no soy
Y que probablemente nunca seré
Gritar mi falta de coraje, mi crueldad, mi cortesía enfermiza
Mi optimismo estúpido, mi celo peligroso
Mis reflejos estúpidos, mis accesos de ira
Mi culpabilidad falsa, mi sexualidad desordenada y mis fantasías retorcidas
Gritar mi miedo pánico a los demás, mi mezquindad sutil
Mis arrepentimientos, mis errores, mis neurosis, mis obsesiones, mis meta-obsesiones
Mi fobia al dolor, a la pérdida, al suicidio, a la depresión

Una cabeza de deportado, en mi boca como un sabor a sangre
Y paredes sucias a mi alrededor, siento como si estuviera en un hospital psiquiátrico
Mis remordimientos me golpean, mi
Salud mental me está fallando, necesito salir de esta resaca
Recuperar mi vida anterior, pero ¿de qué sirve comprar un boleto
Si solo vas a ser estafado
Por imbéciles sin alma y sin valores, ¿para qué molestarse en hacer trampa?
Temo el "¡otra vez tú!" de mi madre y la mirada asustada de mi hermano
No habrá nadie para apoyarme
Excepto la sonrisa del tendero, comprarle dos o tres cervezas
Antes de pasar la noche fuera con odio, rabia y remordimiento
Y no te preocupes, no pierdo el norte
Incluso si el otro grita por todas partes que no valgo más que un delincuente
Ella ha sacado los viejos expedientes, no me importa
Que le repita que no sabe todo
No te hablo de aquellos que no hacen mejor
Aquellos para quienes hace mucho tiempo que mi nombre se convirtió en tabú
Y cuando estoy allí, fingen
Cuando en realidad soñarían con retorcerme el cuello
Hay que decir que las mentiras no han ayudado
Las lenguas viperinas han hecho lo mismo
Nunca es todo el tiempo negro ni todo el tiempo blanco
A pesar de eso, incluso si estoy superado y no duermo más
Intento hacer nuevos planes, para reconstruirme
Tomar aire, altitud
Encontrar una buena chica y salir de mi niebla
No importa lo que me opongas, me armaré solo
Quiero que me hablen bien y que me valoren por lo que soy
Evitar a toda costa este modelo de derrota que me han prescrito
Porque ¿qué hay peor que ese maldito trío "metro-trabajo-dormir"?
Cuando ya has pensado en el final pero no aceptas
Ver el mundo girar sin ti
Incluso si a veces sabes muy bien que no estás muy lejos
No hay santos aquí abajo, no, solo tipos como tú y yo
Que quieren engañar al Todopoderoso
Bajo apariencias de granujas realmente no seductoras
¿Qué hacemos? Quemamos cada día como condenados
Porque todos tememos el Juicio Final

No, no he robado a nadie, no he apuñalado a nadie, no he matado a nadie
Pero soy un delincuente, eso es lo que simplemente se dice
He hecho cosas que lamento lo suficiente
Lo suficiente como para pensar en ello todo el tiempo
Podría darte un millón de buenas razones
Para que me atrapen, me rompan las rodillas y me claven en el pilón
Y si un día vienen a buscarme, no resistiré
Saldré con las manos en la cabeza sin causar problemas
Pero antes de que eso suceda, quiero que sepas que he entendido
Que paso mis noches entre pastillas e insomnio
Y que voy a luchar para reconstruir un aprendiz arrepentido
Y no importa, si me lleva toda una vida

Vaza!
Vaza, eu te disse, o que mais você precisa? Você não viu o suficiente?
E pare de me olhar assim, você não ouviu nada? Você não entendeu nada?
Como eu devo te dizer para que você entenda? Escute, sua idiota
Eu não sou uma boa pessoa, eu não sou uma pessoa bonita
Eu sou uma besta suja, um botijão de gás em uma lareira
E eu vou acabar explodindo na sua cara se você se aproximar demais
Como aconteceu com os outros
Mas você não sabe do que está falando
Eu tentei, não adianta, a gente não muda, nunca muda
E mesmo que mudasse, de qualquer forma, aqui não há segunda chance, não se apaga o passado
Não me diga que você não sabia, que você não viu?
Está estampado em todo lugar
Nos jornais, nas telas, no olhar das pessoas
Está até escrito em letras grandes nos prédios, à noite
Quando pessoas boas como você estão dormindo
Está escrito em vermelho, você nasce assim, vive assim, morre assim
Sozinho, nu, diante do seu reflexo com seu próprio nojo
Sua culpa e seu desespero como única testemunha
Não, acredite em mim, você realmente não quer que eu vá mais longe
Porque no melhor dos casos, isso te impedirá de dormir
E no pior, te dará vontade de cuspir na minha cara
Então, antes que eu me transforme novamente, saia correndo
Fuja de mim como se eu fosse a cólera

Não, eu não roubei ninguém, não esfaqueei ninguém, não matei ninguém
Mas eu sou um bandido, é assim que se diz simplesmente
Eu fiz coisas que me arrependo o suficiente
O suficiente para pensar nelas o tempo todo
Eu poderia te dar um milhão de boas razões
Para que me peguem, quebrem meus joelhos e me crucifiquem
E se um dia vierem me buscar, eu não resistirei
Eu sairei com as mãos na cabeça sem causar problemas
Mas antes que isso aconteça, eu quero que você saiba que eu entendi
Que eu passo minhas noites entre pílulas e insônia
E que eu vou lutar para reconstruir um aprendiz arrependido
E que se dane, se isso levar uma vida inteira.

Desculpe, estou falando um pouco alto? Ah, estou te incomodando, merda
Bem, se estou te incomodando, você pode ir embora ou simplesmente calar a boca, olhar para o seu prato
E nos deixar em paz por cinco minutos. Enquanto eu termino, você pode fazer isso?
O que há, te incomoda que te encaramos assim na frente de todo mundo?
Sim, é chato! Eu entendo, cara
Mas pense que você tem sorte
Você nasceu bem, é forte, é coerente
Você não deixa ninguém desconfortável nos restaurantes
Você dorme bem
Você é um bom francês, é bonito, é bom
Como uma revista de decoração, como uma casa modelo
Isso não acontece com você, né?
Você não tem ideia do que eu estou falando?
Então não abra muito a porta do seu armário, você pode se surpreender
Vai ser estranho na noite em que as coisas que você pensou ter enterrado
Te farão saber que, na verdade, elas estavam lá, bem ali, escondidas debaixo do tapete
Elas estendem uma mão e te espetam uma seringa no pé antes de desaparecer
E então isso te pega pela garganta, como o cheiro de amônia
Te dá calafrios, seus dentes batem
Mas não, eu não me acalmo! Eu não me acalmo, ele não sabe o que é isso!
Ele não sabe o que é ser um vagabundo, ser mal feito, ser um lixo, um boneco
Ser o campo de batalha onde o bem e o mal se enfrentam
Ele não sabe o que é isso!

Não, eu não roubei ninguém, não esfaqueei ninguém, não matei ninguém
Mas sou um bandido, é assim que se diz simplesmente
Eu fiz coisas que me arrependo o suficiente
O suficiente para pensar nelas o tempo todo
Eu poderia te dar um milhão de boas razões
Para que me peguem, quebrem meus joelhos e me crucifiquem
E se um dia vierem me buscar, eu não resistirei
Eu sairei com as mãos na cabeça sem causar problemas
Mas antes que isso aconteça, eu quero que você saiba que eu entendi
Que passo minhas noites entre pílulas e insônia
E que vou lutar para reconstruir um aprendiz arrependido
E que se dane, se isso levar uma vida inteira

Como você pode pensar que se importa comigo se eu mesmo não me importo?
Por que você diz que me ama quando eu mesmo me odeio?
Por que você está aqui, por que fica?
Como você pode pensar que se importa comigo se eu mesmo não me importo?
Por que você diz que me ama quando eu mesmo me odeio?
Por que você está aqui, por que fica?

Não, não esta noite, não esta noite, por favor, me deixe
Não, eu não quero ir, eu não quero voltar, eu não quero dormir
Mas acima de tudo, eu não quero falar
Esta noite eu só quero gritar
Eu preciso abrir as comportas, você entende, preciso desabafar
Como um virgem que mente, gritar minhas palavras pesadas
Com minha voz de adolescente que nunca mudou
Gritar meu medo do abandono, minha busca frenética por atenção
Minha necessidade constante de reconhecimento, como um cachorro querendo carinho
Minhas tentativas desesperadas de me passar por alguém que eu não sou
E que provavelmente nunca serei
Gritar minha falta de coragem, minha crueldade, minha educação doentia
Meu otimismo idiota, meu zelo perigoso
Meus reflexos estúpidos, meus acessos de raiva
Minha culpa falsa, minha sexualidade bagunçada e minhas fantasias distorcidas
Gritar meu medo pânico dos outros, minha mesquinhez sorrateira
Meus arrependimentos, meus erros, minhas neuroses, minhas obsessões, minhas meta-obsessões
Meu medo da dor, da perda, do suicídio, da depressão.

Uma cabeça de deportado, na minha boca como um gosto de sangue
E paredes sujas ao meu redor, tenho a impressão de estar em um hospital psiquiátrico
Eu sou atingido pelos meus arrependimentos, minha
Saúde mental está me dando o dedo, eu preciso sair da ressaca
Que eu recupere minha vida anterior, mas para que pegar um bilhete
Se é para ser enganado
Por idiotas sem alma e sem valores, para que se forçar a trapacear?
Eu temo o "você de novo!" da minha mãe e o olhar assustado do meu irmão
Não haverá ninguém para me apoiar
Exceto o sorriso do merceeiro, comprar dele duas ou três cervejas
Antes de passar a noite fora com ódio, raiva e remorso
E não se preocupe, eu não perco o norte
Mesmo que o outro grite por aí que eu não sou melhor que um bandido
Ela trouxe de volta os velhos arquivos, não me importo
Que eu repito para ela que ela não sabe tudo
Não estou falando daqueles que não fazem melhor
Aqueles para quem meu nome se tornou tabu há muito tempo
E quando eu estou lá eles fingem
Enquanto na verdade eles sonham em me estrangular
Devo dizer que as mentiras não ajudaram
As línguas de puta fizeram o mesmo
Nunca é sempre preto nem sempre branco
Apesar disso, mesmo que eu esteja sobrecarregado e não durma mais
Eu tento fazer novos planos, para me reconstruir
Para respirar, ganhar altitude
Encontrar uma boa garota e sair da minha névoa
Não importa o que você me opõe, eu farei minhas armas sozinho
Eu quero que as pessoas falem bem comigo e me valorizem pelo que eu sou
Evitar a todo custo este modelo de derrota que me foi prescrito
Porque o que é pior do que esse maldito trio "metrô-trabalho-dormir"?
Quando você já pensou no fim, mas não aceita
Ver o mundo girar sem você
Mesmo que às vezes você saiba muito bem que não está muito longe
Não há santos aqui, não, apenas caras como você e eu
Que querem enganar o Todo-Poderoso
Sob a aparência de vagabundos realmente não atraentes
O que fazemos? Queimamos cada dia como condenados
Porque todos nós temos medo do Juízo Final

Não, eu não roubei ninguém, não esfaqueei ninguém, não matei ninguém
Mas eu sou um bandido, é assim que se diz simplesmente
Eu fiz coisas que me arrependo o suficiente
Suficiente para pensar nisso o tempo todo
Eu poderia te dar um milhão de boas razões
Para que me peguem, quebrem meus joelhos e me preguem na cruz
E se um dia vierem me buscar, eu não resistirei
Eu sairei com as mãos na cabeça sem causar problemas
Mas antes que isso aconteça, eu gostaria que você soubesse que eu entendi
Que passo minhas noites entre pílulas e insônia
E que vou lutar para reconstruir um aprendiz arrependido
E que se dane, se isso levar toda uma vida.

Get out of here!
Get lost, I told you, what more do you need? Haven't you seen enough?
And stop looking at me like that, didn't you listen? Didn't you understand?
How should I tell you so that it sinks in? Listen, you poor fool
I'm not a good person, I'm not a nice person
I'm a dirty beast, a gas bottle in a fireplace
And I'm going to blow up in your face if you get too close
Like it did with the others
But you don't know what you're talking about
I tried, it's useless, we don't change, we never change
And even if we did, there's no second chance here, we don't erase the slates
Don't tell me you're not aware, that you didn't see?
It's printed everywhere
In the newspapers, on the screens, in people's eyes
It's even written in large letters on the buildings at night
When good people like you are asleep
It's marked in red, you're born like this, you live like this, you die like this
Alone, naked, facing your reflection with your self-disgust
Your guilt and despair as your only witness
No, believe me, you really don't want me to go any further
Because at best it will keep you from sleeping
And at worst it will make you want to spit in my face
So before I transform again, run away
Run away from me like the plague

No, I haven't robbed anyone, stabbed anyone, killed anyone
But I'm a thug, that's just how it is
I've done things I regret enough
Enough to think about it all the time
I could give you a million good reasons
For them to catch me, break my knees and nail me to the pillory
And if one day they come for me, I won't resist
I'll come out with my hands on my head without causing trouble
But before that happens, I want you to know that I understand
That I spend my nights between pills and insomnia
And that I'm going to fight to rebuild a repentant apprentice
And so what, if it takes me a lifetime

Excuse me, should I speak a little quieter? Ah, we're bothering you, damn it
Well if we're bothering you, you can leave or else you shut your mouth, you look at your plate
And you leave us alone for five minutes. Can you do that while I finish?
What's wrong, does it bother you that we cross paths like this in front of everyone?
Well yeah it's annoying! I understand my guy
But tell yourself that you're lucky
You were born just right, you're solid, you're consistent
You don't make anyone uncomfortable in restaurants
You sleep well on both ears
You're a good little Frenchman, you're beautiful, you're fine
Like a decoration magazine, like a model home
These things don't happen to you, do they?
You have absolutely no idea what I'm talking about?
Well don't open the door of your closet too much then, you might be surprised
It's going to feel funny the night the things you thought you had buried
Will let you know that in fact, they were there, just there, hidden under the carpet
They stick out a hand and then stick a syringe in your foot before disappearing
And then it grabs you by the throat, like the smell of ammonia
It gives you cold sweats, your teeth are chattering
But no, I'm not calming down! I'm not calming down, he doesn't know what it's like!
He doesn't know what it's like to be a scrounger, to be messed up, to be a dirtbag, a puppet
To be the battleground where good and evil clash
He doesn't know what it's like!

No, I didn't rob anyone, stab anyone, kill anyone
But I'm a thug, that's what they simply say
I've done things that I regret enough
Enough to think about it all the time
I could give you a million good reasons
For them to catch me, break my knees and nail me to the pillory
And if one day they come for me, I won't resist
I'll come out with my hands on my head without causing any trouble
But before that happens I want you to know that I understand
That I spend my nights between pills and insomnia
And that I'm going to fight to rebuild a repentant apprentice
And so what, if it takes me a lifetime

How can you think that you care about me if I don't even care about myself?
Why do you say you love me when I hate myself?
Why are you here, why do you stay?
How can you think that you care about me if I don't even care about myself?
Why do you say you love me when I hate myself?
Why are you here, why do you stay?

No not tonight, not tonight please leave me alone
No I don't want to go, I don't want to go home, I don't want to sleep
But above all no I don't want to talk
Tonight I just want to scream
I need to let it all out, you understand, to let go
Like a lying virgin, to scream my heavy words
With my adolescent voice that never changed
To scream my fear of abandonment, my frantic search for attention
My constant need for recognition, like a dog needs petting
My desperate attempts to pass myself off as a guy that I'm not
And that I'll probably never be
To scream my lack of courage, my cruelty, my sick politeness
My stupid optimism, my dangerous zeal
My stupid reflexes, my fits of anger
My fake guilt, my messed up sexuality and my twisted fantasies
To scream my panic fear of others, my sneaky meanness
My regrets, my mistakes, my neuroses, my obsessions, my meta-obsessions
My fear of pain, of loss, of suicide, of depression

A deportee's head, in my mouth like a taste of blood
And dirty walls around me, I feel like I'm in a psychiatric hospital
I'm getting beaten up by my regrets, my
Mental health is flipping me off, I need to sober up
To get my old life back, but what's the point of getting a ticket
If it's to get screwed over
By soulless and valueless assholes, why bother cheating?
I dread my mother's "you again!" and my brother's frightened look
There will be no one to support me
Except for the smile of the grocer, buying him two or three beers
Before spending the night outside with hatred, rage and remorse
And don't worry, I'm not losing my way
Even if the other one screams everywhere that I'm no better than a thug
She brought out the old files, I don't give a damn
That I keep telling her she doesn't know everything
I'm not talking about those who don't do any better
Those for whom my name has long become taboo
And when I'm there they pretend
While in reality they would dream of wringing my neck
It must be said that lies didn't help
Bitchy tongues did just as much
It's never all black or all white
Despite this, even if I'm overwhelmed and I don't sleep anymore
I try to make new plans, to rebuild myself
To get some air, some altitude
Find a good girl and get out of my fog
No matter what you oppose me, I'll make my weapons alone
I want to be spoken to well and to be valued for who I am
Avoid at all costs this model of defeat that has been prescribed to me
Because what's worse than this damn trio "metro-work-sleep"?
When you've already thought about the end but you don't accept
To see the world turning without you
Even if sometimes you know very well that you're not far from it
There are no saints down here, no just guys like you and me
Who want to deceive the Almighty
Under the appearances of really not attractive scoundrels
What do we do? We burn each day like the condemned
Because we're all afraid of the Last Judgment

No, I didn't rob anyone, stab anyone, kill anyone
But I'm a thug, that's what they simply say
I've done things that I regret enough
Enough to think about it all the time
I could give you a million good reasons
For them to catch me, break my knees and nail me to the pillory
And if one day they come for me, I won't resist
I'll come out with my hands on my head without causing trouble
But before that happens I want you to know that I understood
That I spend my nights between pills and insomnia
And that I'm going to fight to rebuild a repentant apprentice
And so what, if it takes me a lifetime

Vattene!
Te l'ho detto, vattene, cosa ti serve di più? Non ne hai visto abbastanza?
E smetti di guardarmi così, non hai ascoltato nulla? Non hai capito nulla?
Come devo dirtelo per farlo entrare in testa? Ascolta, povera stupida
Non sono una brava persona, non sono una bella persona
Sono una brutta bestia, una bombola di gas in un camino
E finirò per esploderti in faccia se ti avvicini troppo
Come ha fatto con gli altri
Ma tu non sai di cosa stai parlando
Ho provato, non serve a nulla, non si cambia, non si cambia mai
E comunque qui non ci sono seconde possibilità, non si cancellano i debiti
Non dirmi che non ne sei a conoscenza, che non hai visto?
È stampato ovunque
Sui giornali, sugli schermi, negli sguardi delle persone
È persino scritto in grande sugli edifici, di notte
Quando le brave persone come te stanno dormendo
È scritto in rosso, nasci così, vivi così, muori così
Solo nudo di fronte al tuo riflesso con il tuo disgusto di te stesso
La tua colpa e la tua disperazione come unico testimone
No, credimi, non vuoi davvero che vada oltre
Perché al massimo ti impedirà di dormire
E al peggio ti darà voglia di sputarmi in faccia
Quindi prima che mi trasformi di nuovo, scappa
Fuggi da me come dalla peste

Non ho rapinato nessuno, non ho pugnalato nessuno, non ho ucciso nessuno
Ma sono un teppista, è così che si dice semplicemente
Ho fatto cose di cui mi pento abbastanza
Abbastanza da pensarci tutto il tempo
Potrei darti un milione di buone ragioni
Per farmi prendere, per farmi spezzare le ginocchia e per farmi inchiodare al pilone
E se un giorno verranno a prendermi, non resisterò
Uscirò con le mani sulla testa senza creare problemi
Ma prima che succeda vorrei che tu sappia che ho capito
Che passo le mie notti tra pillole e insonnia
E che mi batterò per ricostruire un apprendista pentito
E non importa, se mi ci vorrà tutta una vita

Scusa, parlo un po' meno forte? Ah, ti sto disturbando, merda
E allora se ti disturbo te ne vai o altrimenti chiudi la bocca, guardi il tuo piatto
E ci lasci in pace cinque minuti. Il tempo che finisco, puoi farlo?
Che c'è, ti infastidisce che ti incrociamo così davanti a tutti?
Eh sì, è fastidioso! Capisco, ragazzo
Ma pensa che sei fortunato
Sei nato bene, sei solido, sei coerente
Non metti a disagio nessuno nei ristoranti
Dormi bene su entrambe le orecchie
Sei un bravo piccolo francese, sei bello, stai bene
Come una rivista di arredamento, come una casa campione
Non ti succedono queste cose, eh?
Non hai assolutamente idea di cosa sto parlando?
Allora non aprire troppo la porta del tuo armadio, potresti essere sorpreso
Ti farà uno strano effetto la sera in cui le cose che pensavi di aver sepolto
Ti faranno sapere che in realtà, erano lì, proprio lì, nascoste sotto il tappeto
Escono una mano e poi ti piantano un ago nel piede prima di sparire
E allora ti prende alla gola, come odori di ammoniaca
Ti dà sudori freddi, hai i denti che battono
Ma no, non mi calmo! Non mi calmo, lui non sa cosa significa!
Non sa cosa significa essere un pezzente, essere malandato, essere uno sporco, un burattino
Essere il campo di battaglia dove il bene e il male si scontrano
Non sa cosa significa!

No, non ho rapinato nessuno, pugnalato nessuno, ucciso nessuno
Ma sono un delinquente, è così che si dice semplicemente
Ho fatto cose di cui mi pento abbastanza
Abbastanza da pensarci tutto il tempo
Potrei darti un milione di buone ragioni
Perché mi prendano, mi rompano le ginocchia e mi inchiodino al pilone
E se un giorno vengono a prendermi, non resisterò
Uscirò con le mani sulla testa senza fare problemi
Ma prima che succeda voglio che tu sappia che ho capito
Che passo le mie notti tra pillole e insonnia
E che combatterò per ricostruire un apprendista pentito
E pazienza, se ci vorrà tutta una vita

Come puoi pensare di tenermi a cuore se io stesso non ci tengo?
Perché dici che mi ami quando io stesso mi detesto?
Perché sei qui, perché resti?
Come puoi pensare di tenermi a cuore se io stesso non ci tengo?
Perché dici che mi ami quando io stesso mi detesto?
Perché sei qui, perché resti?

No, non stasera, non stasera lasciami per favore
No, non voglio andarci, non voglio tornare, non voglio dormire
Ma soprattutto no, non voglio parlare
Stasera voglio solo urlare
Ho bisogno di aprire le valvole, capisci, di lasciare andare tutto
Come un vergine che mente, di urlare le mie parole pesanti
Con la mia voce di adolescente che non è mai cambiata
Di urlare la mia paura dell'abbandono, la mia ricerca frenetica di attenzione
Il mio bisogno costante di riconoscimento, come un cane che vuole carezze
I miei tentativi disperati di farmi passare per un tipo che non sono
E che probabilmente non sarò mai
Di urlare la mia mancanza di coraggio, la mia crudeltà, la mia cortesia malata
Il mio ottimismo stupido, il mio zelo pericoloso
I miei riflessi stupidi, i miei accessi di rabbia
La mia colpa fasulla, la mia sessualità sballata e le mie fantasie contorte
Di urlare la mia paura panica degli altri, la mia meschinità subdola
I miei rimpianti, i miei errori, le mie nevrosi, le mie ossessioni, le mie meta-ossessioni
La mia fobia del dolore, della perdita, del suicidio, della depressione

Una testa di deportato, nella mia bocca come un sapore di sangue
E muri sporchi intorno a me, ho l'impressione di essere in ospedale psichiatrico
Mi faccio picchiare dai miei rimpianti, la mia
Salute mentale mi fa dei gesti, devo uscire dallo sbronza
Che recupero la mia vita precedente, ma a che serve prendere un biglietto
Se è per farsi fregare
Da stronzi senza anima e senza valori, a che serve costringersi a barare?
Temo il "ancora tu!" di mia madre e lo sguardo spaventato di mio fratello
Non ci sarà nessuno a sostenermi
A parte il sorriso del droghiere, comprargli due o tre birre
Prima di passare la notte fuori con odio, rabbia e rimorso
E non preoccuparti che non perdo il Nord
Anche se l'altro grida dappertutto che non valgo meglio di un teppista
Ha tirato fuori i vecchi dossier, non me ne frega niente
Che le ripeto che non sa tutto
Non ti parlo di quelli che non fanno meglio
Quelli per cui il mio nome è diventato tabù da tempo
E quando sono lì fanno finta
Mentre in realtà sognerebbero di torcermi il collo
Devo dire che le bugie non hanno migliorato la situazione
Le lingue di puttana hanno fatto altrettanto
Non è mai tutto il tempo nero né tutto il tempo bianco
Nonostante ciò, anche se sono superato e non dormo più
Cerco di fare nuovi piani, di rifarmi
Di prendere aria, altitudine
Trovare una brava ragazza e uscire dalla mia nebbia
Non importa cosa mi opponi, farò le mie armi da solo
Voglio che mi parlino bene e che mi stimino per quello che sono
Evitare a tutti i costi questo modello di sconfitta che mi è stato prescritto
Perché cosa c'è di peggio di questo maledetto trio "metro-lavoro-sonno"?
Quando hai già pensato alla fine ma non accetti
Di vedere il mondo girare senza di te
Anche se a volte sai molto bene che non sei molto lontano
Non ci sono santi qui sotto, no, solo ragazzi come te e me
Che vogliono ingannare l'Onnipotente
Sotto le apparenze di mascalzoni davvero non seducenti
Cosa facciamo? Bruciamo ogni giorno come condannati
Perché tutti abbiamo paura del Giudizio Universale

No, non ho rapinato nessuno, pugnalato nessuno, ucciso nessuno
Ma sono un teppista, è così che si dice semplicemente
Ho fatto cose di cui mi pento abbastanza
Abbastanza da pensarci tutto il tempo
Potrei darti un milione di buone ragioni
Per farmi prendere, rompermi le ginocchia e inchiodarmi al pilone
E se un giorno vengono a prendermi, non resisterò
Uscirò con le mani sulla testa senza fare problemi
Ma prima che succeda vorrei che tu sapessi che ho capito
Che passo le mie notti tra pillole e insonnia
E che combatterò per ricostruire un apprendista pentito
E pazienza, se mi ci vuole tutta una vita

Curiosidades sobre la música Voyous del Fauve

¿En qué álbumes fue lanzada la canción “Voyous” por Fauve?
Fauve lanzó la canción en los álbumes “Vieux Frères - Partie 1” en 2014 y “150.900” en 2016.
¿Quién compuso la canción “Voyous” de Fauve?
La canción “Voyous” de Fauve fue compuesta por Georges Édouard Nicolo, Nicolas Dardillac, Pierre Cabanettes, Quentin Postel, Simon Martellozo y Stephane Muraire.

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