La valse misère
Bien sûr on est emporté par la vie
Comme un fétu de paille dans l'infini
Et puis l'on est tenté de tout laisser tomber
Et de ne plus lever les yeux de sûr ses pieds
Et puis si par hasard on a la chance
De trouver de tenir l'amour immense
clors on a tendance à oublier l'ami
L'autre qui dort tout seul
Dans le froid et l'oubli
Je voudrais faire vœu de ne jamais
Détourner le regard mais
Je sais bien que c'est dans les gares
On est toujours trop en retard
J'aimerais bien faire valser la misère
Jusqu'au bout de l'univers
Jusqu'aux confins du ciel
Mais je redescends trop tôt sur terre
clors reprend le train-train quotidien
Celui qui vous enveloppe si bien
Celui qui peint vos rêves
Celui qui fait la trêve
cvec la conscience d'Eve et du serpent
La banque, la maison, la femme, les enfants
Bientôt effaceront tous les relans
Relans d'élan de cœur confondant dans un même
Caramel écœurant le diable et le bonheur
Je voudrais faire vœu de ne jamais
Détourner le regard mais
Je sais bien que c'est dans les gares
On est toujours trop en retard
J'aimerais bien faire valser la misère
Jusqu'au bout de l'univers
Jusqu'aux confins du ciel
Mais je redescends trop tôt sur terre
Evidemment on n'y changera rien
En chantant ou en frappant des deux poings
Sur la table de la salle à manger rococo
On risquerait de renverser les verres et l'eau
Pourtant si on y réfléchit bien
Le bonheur que l'on retient des deux mains
Pourrait il vraiment fuir en tendant comme une fleur
Une main au bout d'un bras vers sa main vers son bras
Je voudrais faire vœu de ne jamais
Détourner le regard mais
Je sais bien que c'est dans les gares
On est toujours trop en retard
J'aimerais bien faire valser la misère
Jusqu'au bout de l'univers
Jusqu'aux confins du ciel
Mais je redescends trop tôt sur terre