Au comptoir
Allez soulève ta bedaine, arrête de boire, ta bouche bave et tous les gens te regardent comme si tu avais trois têtes
Je viens mais ne me gronde pas car je suis las et triste et la vie m'est fade
Car j'ai l'amour
Pour la fille de l'autre jour
Elle m'a regardé
Et j'ai pleuré
Elle m'a souri
Et puis
S'est envolée
Mon cœur s'est brisé
Seule elle
Pourrait le réparer
Arrête de rêver c'est pas toi qu'elle regardait, on était cent dans la rue, tu as dû te tromper, pauvre fou
Oui mais je l'aime
Et je n'y peux rien
Et je veux boire
Et boire pour y penser
Elle était belle
Comme une fleur, comme l'amour
Ses yeux luisaient plus que le jour
Elle était belle
Je ne veux plus rire, plus chanter
Si demain elle n'est pas à moi
Toi mon souci
Toi mon envie
Toi qui m'enflamme
Devient ma femme
Prend juste les larmes
Que j'ai versé pour toi
Et sous ton charme
Elles deviendront des larmes de joie
Reviens à la raison, v'là que tu lui parles, arrête la beuverie : on est dans un bar, pas à l'asile
Laisse-moi, oh mais non, reste un peu car c'est elle que v'là à la porte du bar
Oh mon pauvre cœur
Cesse de trembler
La voilà
Plus belle qu'une fleur
Et que l'amour
Oh ma pauvre bouche
Cesse de balbutier
Je t'en prie regarde la voilà
Tout près de moi
Ses yeux m'appellent
Ses bras se tendent vers moi
Cette fille est celle
Que le bon dieu m'envoie
Ses lèvres sont douces
Son corps est chaud
Ses cheveux me chatouillent le cou
Elle est à moi
T'es la plus belle
Serre moi plus fort
Je veux des baisers
Jusqu'au petit matin
Ne me quitte plus
Je ne rêve pas
On va aller danser
Tant que la vie est là
Tabadabada Tabadabada
Tabadabada Tabadabada