AU BOIS VOLE
On s'est chauffé au bois volé
Éclairé d'un passé imaginaire,
On s'est mis à tourner, tourner
Sans se soucier des volées de bois verts
On s’est chauffé au bois volé,
Brulants de se raconter des histoires
Enroulés dans des couvertures
Pour ne pas voir nos vies dans le miroir
On s'est aimé,
On s'est menti,
Tu ne feras jamais de moi,
Ce que je ne suis pas
Tu ne feras jamais grandir
Ce qui n'existe pas
Tu pourras tout me reprocher
La chaleur et le froid
Mais tu ne pourras jamais dire
Que je ne t'aimais pas,
Que je ne t'aimais pas
On s'est chauffé au bois volé,
Voler c'était meilleur c'était plus dense
Je me suis perdu, retrouvé sans but
Couché sur des équerres en ton absence
On s’est aimé
On s’est menti
Tu ne feras jamais de moi
Ce que je ne suis pas
Tu ne feras jamais grandir
Ce qui n'existe pas
Tu pourras tout me reprocher
La chaleur et le froid
Mais tu ne pourras jamais dire
Que je ne t'aimais pas
Que je ne t'aimais pas
On s'est chauffé au bois volé
Sans se soucier des volées de bois vert