LES MONITEURS BRONZES
Qu’ils soient d’hiver
Qu’ils soient d’été
Torse nu ou en anorak
J’adore les moniteurs bronzés
Sitôt que j’en vois, je craque
Qu’ils soient d’été,
Qu’ils soient d’hiver
Sur la neige
Ou dans la piscine
J’adore ces grands hommes
Aux yeux clairs
Dont les biceps me fascinent
Henri il est beau et bourru
Et bourré de temps en temps
Henri, c’est sûrement le plus couru,
Le plus coureur
Et surtout, le plus courant
Qu’ils soient d’hiver
Qu’ils soient d’été
En chaussure ou avec des palmes
J’adore les moniteurs bronzés
Quand j’en vois un je perds mon calme
Qu’ils soient d’été
Qu’ils soient d’hiver
Près du feu ou du barbecue
J’adore ces grands hommes aux yeux clairs
Dont les épaules roulent pour nous
Recalé quatre fois au diplôme de CRD
Robert, bah tu l’auras tout à toi
Si ton petit corps lui lance un SOS
Qu’ils soient d’hiver
Qu’ils soient d’été
Si tu les imagines en nœuds-pap
Dans un salon prenant le thé
Là tu n’en peux plus, tu craques
Qu’ils soient d’été
Qu’ils soient d’hiver
Clopin clopan sur le pavé
C’est triste un grand homme aux yeux clairs
Des méditerranéisés